L’artiste musicienne ‘’Créol’’ de son vrai nom : Janiss Aurore Moussitou Makaya, a annoncé dans une vidéo sur sa page Facebook qu’elle va porter plainte contre deux agents de la Police de l’Air et de frontière (PAF), un détachement de la Direction générale de documentation et de l’immigration (DGDI), pour agression et maltraitance à la gare ferroviaire d’Owendo, ville voisine de Libreville.
De retour de Makokou dans la province du l’Ogooué Ivindo (extrême nord) en passant par Franceville, où la Diva de la musique gabonaise et l’équipe de sa fondation s’étaient rendu pour une action caritative en faveur des jeunes filles mères célibataires fragiliséeq par la crise sanitaire du Covid-19, Créol dit avoir été brutalisée puis arrêtée par les agents de la DGDI en poste à la gare d’Owendo.
Sans motif apparent, l’article Créol était étonnée d’avoir été brutalisée puis arrêtée avec tout son staff il y a quelques jours. Leur garde à vue dans les bureaux du service l’immigration a duré plusieurs pénibles heures. Une arrestation qui intervient à l’issue d’une longue filature qu’elle dit incompressible opérée par les policiers depuis les communes de Makokou et Franceville.
Nonobstant tous les documents à jour présentés par le groupe humanitaire, les policiers visiblement zélés, selon Créol, n’ont rien voulu savoir. Ils ont signifié son arrestation et celle des autres membres de son staff sans donner des vraies raisons. Très en colère pendant l’interrogatoire, l’artiste a fait une hausse de tension ayant provoqué son évanouissement.
Dans son récit du malheureux évènement, l’artiste dit avoir été filmé par un policier de l’immigration après son réveille à l’hôpital de SETRAG où elle a urgemment été transportée par l’ambulance pour la stabiliser à l’aide d’une perfusion.
« J’ai été détenue dans les bureaux de la PAF, je ne comprends pas ce qui se passe, avec mon équipe on revient de Franceville, on nous arrête à la PAF », a déploré Mme Moussitou Makaya, indiquant par la suite qu’elle va porter plainte contre les deux policiers qu’elle aurait déjà identifié.
« Je ne maîtrise pas le droit, mais je ne sais pas si on peut enfermer les gens comme ça, sans raison », a-t-elle insisté avant de tonner, « je ne me laisserai jamais marcher dessus, jamais ».
Camille Boussoughou