Pour s’être opposé à la chasse d’éléphants, le préfet de Mekambo chassé par les populations en colère  

La foule en ébullition le 25 mai à Mekambo © D.R

Le préfet du département de la Zadié dont le chef-lieu est Mekambo, Frédéric Moughandza a été chassé manu militari de la localité  par les populations, très remontées contre lui pour avoir ordonné les forces de l’ordre et les écogardes, d’appréhender toutes les personnes soupçonnées de tuer les éléphants qui dévastent d’une manière récurrente les plantions des paysans.

Selon plusieurs images faisant le tour des réseaux sociaux, la ville rurale de Mekambo dans la province l’Ogooué Ivindo (nord-ouest) était en ébullition ce 25 mai en matinée. Et pour cause, la marche de protestation ayant conduit les populations a déversé leur colère sur le préfet.  Considéré comme celui qui est à l’origine de leur problème caractérisé par le Conflit Homme/faune, monsieur Moughandza s’oppose aux battues des pachydermes conformément aux textes en vigueur. L’élégant étant un animal protégé.

Le dernier fait en date qui a mis le feu aux poudres, serait les battues qui auraient eu lieu dans la forêt du cru. Une menace que les paysans auraient mis en exécution après plusieurs plaintes auprès de l’administration. Ladite administration peine à apporter des solutions aux villageois de plus clochardisés par le saccage de leurs plantations par des éléphants. Ces plantations constituent leur seule source de revenus.

Informé de cette situation des supposées battues d’éléphants, le préfet aurait diligenté une enquête et envoyer les forces de sécurité pour arrêter d’éventuels suspects. Ce que les populations n’ont pas apprécié.

Camille Boussoughou

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