L’allègement des mesures barrières contre le Coronavirus (Covid-19) annoncées par le gouvernement le 16 octobre courant, limite le regroupement des personnes au nombre de 30 maximum, dans une salle fermée. La mesure restrictive pourrait vraisemblablement être confrontée par la sempiternelle problématique des effectifs pléthoriques dans les établissements scolaires du Gabon.
La communication gouvernementale tenue le 16 octobre 2020 est très décriée dans l’opinion. Sur les réseaux sociaux considérés comme le baromètre, l’on parle d’un ‘’durcissement des mesures restrictives’’ . Des restrictions qui seront difficilement respectées par les concitoyens à l’instar des élèves qui vont regagner les salles de classe le 9 novembre prochain après 8 mois de vacances forcées.
En effet, le gouvernement avait décrété la fermeture des établissements scolaires sur toute l’étendue du territoire le 12 mars dernier, à l’annonce de l’apparition du premier cas Covid-19. La décision préventive visait à freiner la propagation de l’épidémie dans le pays. 7 mois après, le taux de transmission communautaire est en forte baisse (4%). tiktok takipçi satın al
Un déclin qui fait dire à l’opinion que le maintient des mesures barrières (couvre-feu, la distanciation sociale, le port obligatoire du masque, fermeture partielle des Eglises, fermeture totale des bars, motels et autres) ne se justifie plus.
Il n’est pas rare d’observer à travers les rues de Libreville et d’autres agglomérations du pays, le déconfinement unilatéral des populations semble-t-il agacées par ces restrictions prolongées et interminables. Un sentiment qui pourrait se répéter dans les salles de classe, où l’on compte au minimum 80 élèves par classe. Nonobstant le système de Turn-over, le déficit en salles de classe se pose toujours avec acuité au Gabon.
Une autre équation difficile pour le gouvernement, est celle liée aux écoliers. Les élèves des écoles du pré-primaire et du primaire pour la plupart ne connaissent pas les mesures barrières contre le Covid-19. Les risques de transmission seront grands, à moins que l’épidémie ne disparaisse d’ici la rentrée scolaire 2020-2021.
Sydney IVEMBI