Le PCA du groupe Satram -EGCA, Dr Mustapha Aziz durant la conference de presse en visioconférence le 5 octobre © Capture Gabonactu.com
Le Président du conseil d’administration (PCA) de la Société d’acconage et de transport maritime (SATRAM), Dr Mustapha Aziz, a dans une conférence presse organisée en visioconférence déclaré lundi que Tarik Jakhoukh, fils ainé du défunt Lahcen Jakhoukh, président fondateur du groupe Satram-EGCA est frappé d’une mesure d’indignité par la justice qui a hachuré son nom du testament.
« Tarik Jakhoukh est un comparse qui répète sans conviction ce que de mauvais conseillers lui ont préparé. D’ailleurs il est frappé par une mesure d’indignité par la justice lui et sa propre mère. Ils ne peuvent en aucun cas parler ni de la mémoire du défunt Lahcen Jakhoukh ni de ses dernières volontés, car ils n’ont aucune qualité juridique », a fait savoir Dr Mustapha Aziz.
La déclaration du Dr Aziz répondait à la sortie médiatique le weekend écoulé à Libreville de Tarik Jakhoukh. Pour le fils ainé de l’ancien patron de Satram, « l’exequatur des actes brandis par Moustapha Aziz devant le tribunal de première instance de Libreville le 2 juin 2017 et celui de Port-Gentil le 11 septembre 2018, a été accordé en totale violation de la loi et constitue, à notre avis, un véritable trouble à l’ordre public ».
Avant sa mort le 9 juin 2015, Lahcen Jakhoukh, avait légué dans son testament accolé d’un acte de donation de 10 millions d’euros (plus de 6,5 milliards de FCFA) à Mustapha Aziz, son principal associé. Les six décisions de justice rendues au Maroc, en France et au Gabon où la société est représentée, sont en faveur du Dr Mustapha Aziz, patron légitime désigné dans ledit testament Jakhoukh.
Des jugements que Tarik Jakhoukh qui a été déshérité du vivant de son père Lahcen Jakhoukh de son vivant, conteste.
Durant cet échange avec les hommes des médias, Dr Mustapha Aziz a fait diffuser une vidéo montrant le PDG de Satram, Lahcen Jakhoukh présentant à tous les cadres de l’entreprises le Dr Mustapha Aziz comme son dauphin.
« Je suis devant vous pour défendre la mémoire bafouée de ce grand homme qui a mis les pendules à l’heure avant sa tragique disparition », a-t-il réitéré durant la conférence de presse. instagram takipçi hilesi
Pour Dr Aziz, aucun mensonge, ni contre-vérités, encore moins les « aberrations » distillés par Tarik Jakhoukh, « fils indigne du défunt » président fondateur de Satram ne peuvent lui faire reculer pour faire respecter sa dernière volonté.
Camille Boussoughou