Gabon : La CNR lance un appel à la communauté internationale pour non-assistance d’un peuple en danger

L’opposant Jean Eyeghé Ndong lors de la conférence de presse le 4 décembre à Libreville © Gabonactu.com

Libreville, 07 décembre (Gabonactu.com) – Le président du groupe parlementaire du Front uni pour le changement au Sénat, vénérable Jean Eyeghé Ndong, membre influent de la Coalition pour la nouvelle république (CNR), un groupement des leaders et partis politiques de l’opposition radicale soutenant l’opposant Jean Ping, a lancé récemment dans une conférence de presse à Libreville, un appel à la communauté internationale pour non-assistance d’un peuple en danger, sur le risque dit-il d’une guerre civile au Gabon, nourrit par la frustration de certains citoyens victimes de l’injustice et les appétits du pouvoir d’autres.
« Au nom du peuple gabonais sur qui elle fonde sa légitimité, la Coalition pour la nouvelle république attire l’attention des organismes internationaux, la CEMAC, la CEEAC, l’ONU, sur les risques réels auquels la nation Gabonaise est exposée et la coalition lance un appel pour non-assistance d’un peuple en danger avec pour conséquence des effets néfastes collatéraux au niveau de la sous-région », a prévenu M. Eyeghe Ndong.
Pour l’ancien premier ministre sous Omar Bongo, si le Gabon connait une instabilité, celle-ci « aura de l’impact sur le Cameroun, la Guinée Équatoriale, le Congo Brazzaville et même le Tchad ».
Jean Eyeghé Ndong a tenu sa conférence de presse au lendemain de la visite à Rabat au chef de l’Etat Ali Bongo en convalescence par le Pierre Claver Maganga Moussavou, Emmanuel Issozé Ngondet et Marie Madeleine Mbourantsuo, respectivement Vice-Président de la République, premier ministre et présidente de la cour constitutionnelle. Ces derniers ont certifié avec les images à l’appui, que le numéro un gabonais, victime d’une « fatigue sévère » depuis le 24 octobre dernier à Riyad en Arabie Saoudite, se remet progressivement mieux de sa maladie. Une série de preuves fortement contestées dans les réseaux sociaux et journaux proches de l’opposition.

Eudes Rinaldy Leboukou

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.