Panorama du centre-ville de Libreville @ DR
Libreville, 26 juin (Gabonactu.com) – Les mesures d’austérité prises le 21 juin courant en conseil des ministres pour réduire le train de vie de l’Etat et redresser l’économie gabonaise en difficultés depuis plusieurs années, pourraient constituer des simples effets d’annonce à l’instar de certaines importantes anciennes mesures, qui jusqu’ici n’ont jamais été appliquées pour des raisons inconnues.
La radiation immédiate des agents en situation d’abandon de poste, la mise à la retraite immédiate des agents absents pour cause de maladie de longue durée ; le gel des concours, des mises en stage, des titularisations, avancements et reclassements pour une durée de trois (3) ans, la suppression des cabinets et des rémunérations mensuelles des Présidents des conseils d’administrations (PCA) ainsi que la mise en place d’un plan de départ volontaire de la fonction publique, assortie de mesures d’accompagnement pour les fonctionnaires qui le souhaite sont entre autres mesures prises.
Sur ce dernier point, l’on se souvient qu’un programme de départ volontaire et de retraite anticipée des agents publics, lancé depuis 2013 par le gouvernement, n’a jamais connu un début d’exécution. 130 dossiers des fonctionnaires, ayant souscrit sont toujours en souffrance au ministère du budget, initiateur du programme.
La réduction de la taille du futur gouvernement est également parmi ces mesures fortes. Une mesure difficilement applicable dans la mesure où celle-ci dépend de l’organisation des législatives et de la majorité qui se dégagerait. Elle pourrait être effective au cas où l’opposition deviendrait majoritaire à l’Assemblée Nationale ?
Camille Boussoughou
