Le groupe ayant perturbé les causeries politiques de l’opposant Alexandre Barro Chambrier le 22 août à Okondja © Capture d’écran Gabonactu.com
La tournée du président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM, opposition radicale), Alexandre Barro Chambrier, initiée depuis le 18 août 2021 dans la province du Haut Ogooué (sud-est), a été perturbée dans la ville d’Okondja le 22 du même mois par des jeunes identifiés, semble-t-il, comme des pro Ali Bongo Ondimba.
Les jeunes hostiles à la présence de l’opposant Alexandre Barro Chambrier habitent le quartier Poungou dans la ville d’Okondja. Ils avaient pour mission, selon le service de communication de l’intéressé d’empêcher, à tout prix, l’opposant de tenir ses « rencontres citoyennes avec les populations du Gabon profond ».
« En plein rassemblement dans le quartier d’Olongo, à quelques mètres de Poungou, un véhicule de marque Rav 4 va s’inviter sur la voie jouxtant le lieu de la rencontre politique, avec à son bord des jeunes survoltés équipés de mégaphones, baffles distillant des décibels bruyants et dont le véhicule était recouvert d’affiches indiquant Ali Bongo comme l’unique choix du département de la Sebe Brikolo », a relevé le service de communication de M. Barro Chambrier.
« Après ce détour perturbateur, c’est sur la voie du retour que Barro Chambrier va se heurter à la furie des jeunes qui lui interdisaient de tenir une autre causerie. Ta place n’est pas ici !, vociféraient-t-ils », a-t-il ajouté .
Ces menaces, invectives, perturbation et tentative d’agression ont été employées sous le regard médusé d’autres jeunes non conciliants. Ces derniers auraient marché en faveur de l’opposant. Les commerçantes qui avaient été menacées pour ne pas accepter l’argent distribué par Barro Chambrier à guise d’encouragement y ont également participé à la marche de la défiance.
Pour le RPM, « Barro Chambrier, particulièrement fier de l’accueil que lui ont réservé les populations d’Okondja, a clairement fait savoir que ces actes émanant des personnes isolées n’ayant d’yeux que pour leurs intérêts, ne sauraient altérer la perception de population hospitalière qu’il a des habitants de cette localité. Voulant susciter contre elle la stigmatisation du reste du pays, ces méthodes, sont vouées à l’échec ».
Camille Boussoughou