Conférences budgétaires pour la Loi de finances 2022 : les projets sans études ne seront pas pris en compte

Les trois membres du gouvernement durant les conférences budgétaires le 05 août à Libreville © Gabonactu.com

Le Ministre du Budget et des Comptes publics, Sosthène Ossoungou Dibangoye a indiqué jeudi 05 août au terme de la première journée des conférences budgétaires relatives à l’élaboration du projet de loi de Finances  2022, que les  projets qui seront retenus dans la loi de finances  avenir doivent impérativement disposer des études déjà réalisées  faute de quoi ils ne seront pas pris en compte.

« Un investissement doit être programmé avec des études, un dossier ficelé qui permet d’inscrire la dépense et de faciliter ultérieurement l’appel d’offre ; nous ne voulons pas des idées de projets, nous voulons des investissements qui ont fait l’objet d’études », a fait savoir M. Oussoungou Dibangoye.

Les conférences budgétaires pour le projet de Loi de finances 2022 sont orientées vers « l’investissement et la démarche de la performance ». Une approche visant à booster le Plan d’accélération et de la transformation (PAT), articulé autour de trois pivots :  « Economie,  Social et Transverse ».

Pour la première journée, deux membres du gouvernement à savoir : Pacôme Moubelet Boubeya et Francis Nkéa, respectivement Ministre des Affaires étrangères et de la Lutte contre la corruption ont été reçus pour décliner les besoins de leurs départements ministériels.

« Ce qu’on a demandé au gouvernement en matière d’investissement, c’est de mettre en place des plates formes participatives, c’est-à-dire la lutte contre la corruption. Elle ne doit pas se limiter uniquement aux acteurs institutionnels dont le Ministère, la Cour des comptes et la Commission de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, elle doit aussi être participative, c’est-à-dire que la société civile et tous les citoyens de la République doivent participer à la lutte contre la corruption à travers des plateformes où ils peuvent dénoncé la corruption, à travers des alertes où les citoyens qui sont indexés ont la possibilité de riposter, de rétablir la vérité  et à la suite nous au niveau des organes institutionnels on va faire le traitement pour voir s’il y a lieu à poursuivre ou pas, s’il y a lieu à rectification, s’il y a un certain nombre d’informations à communiquer au gouvernement pour que le gouvernement redresse certaines choses », a expliqué M. Nkea.

Lesdites conférences budgétaires vont se tenir du 05 au 12 août prochain. En 2ème phase, elles porteront sur les séances techniques entre les services de la Direction générale du budget et des fiances publiques (DGBFIP) et les administrations sectorielles.

Camille Boussoughou

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