Le Ministre de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a indiqué mardi via un poste sur sa page Facebook que les travaux du barrage hydroélectrique de Kinguélé Aval vont incessamment reprendre.
« J’ai présidé ce jour, mardi 27 octobre 2020, la cérémonie de signature du contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (EPC) entre Asohna Énergie et Sinohydro, portant sur la réalisation des travaux du barrage hydroélectrique de Kinguélé Aval », a posté le ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze. Instagram oto beğeni satın al
Le projet de Kinguélé aval est d’une capacité de 35 MW, soit une production annuelle de 200 GWh. Cette énergie sera injectée sur le réseau interconnecté (RIC) de Libreville et représentera une augmentation de 13% de la production annuelle.
Le développement du projet est assuré par la société Asonha Energie, société de droit Gabonais détenue à 60% par Meridiam et à 40% par Gabon Power Company (GPC). Ce projet, en développement depuis 2016 et piloté par Meridiam, est l’aboutissement d’un long partenariat entre la République Gabonaise et Meridiam.
Le Projet a pour but d’accompagner le Gabon dans son développement économique et énergétique conformément à la vision du Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, transcrite dans le Plan Stratégique Gabon Emergent.
Pour la construction de l’aménagement hydroélectrique, un appel d’offres international a été lancé en vue d’obtenir les meilleures conditions techniques et économiques du marché pour un chantier de cette envergure.
Spécifications techniques
De par son implantation dans la continuité des ouvrages hydroélectriques historiques de Kinguélé (57 MW) et Tchimbélé (68 MW), le projet de Kinguélé Aval bénéficie d’une implantation unique à de nombreux égards :
Moins de 200 m de ligne Haute Tension à créer grâce à un raccordement sur les lignes existantes d’évacuation d’énergie de Tchimbélé/Kinguélé passant à proximité;
Moins d’un kilomètre de route à créer (site du projet à proximité immédiate de la route d’accès aux ouvrages de Kinguélé/Tchimbélé);
Peu d’impact dans la zone inondée par le réservoir ;
Installations de chantier sur des zones de friches industrielles existantes;
Pas de création de carrière sur la zone du projet limitant les nuisances ;
Pas de travaux souterrains limitant le risque de dérive de coût et de planning.
Synergie d’ouvrages avec Kinguélé et Tchimbélé permettant à la SEEG d’optimiser la production à moindre coût.
Antoine Mayombo