CESE : La tête de René Ndemezo’Obiang mise à prix

Le président du CESE René Ndemezo’Obiang © DR

Libreville, 11 décembre (Gabonactu.com) – Le personnel du Conseil économique social et environnemental (CESE), a lancé mardi à l’issue d’une assemblée générale une grève générale illimitée pour exiger le limogeage ou la démission du président de l’institution René Ndemezo’Obiang, pour selon les agents, gestion approximative.
Les grévistes réclament 13 mois d’arriérés de primes et un reliquat des frais de session. Les 70 employés du CESE ont interpelé en vain leur hiérarchie depuis plusieurs mois.
« Il n’a rien fait depuis qu’il est arrivé ici, qu’il parte, on ne veut plus de lui comme patron », a confié à Gabonactu.com un des grévistes remontés. Ces derniers ont entamé mardi des négociations pour le moins informelles avec un membre du bureau de l’institution.
Le président de Démocratie nouvelle (DN, opposition modérée), a été nommé par décret présidentiel il y a 16 mois, à l’issue du dialogue politique d’Angondjé, nord de Libreville. Le même accord politique avait propulsé au poste de Vice-Président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou.
La messe politique convoquée par le Président Ali Bongo en avril et mai 2017 avait connu la participation des leaders de la majorité et certains opposants dits modérés. Elle pour but de panser les plaies de la réélection tumultueux du numéro un gabonais, présentement en convalescence à Rabat au Maroc après une « fatigue sévère ».
Le CESE est la troisième institution constitutionnelle, créée il y a près de 60 ans. Elle compte 99 membres. Ces membres proviennent en majorité des organisations syndicales des employeurs, des salariés, des confessions religieuses et des ONG.
15 agents de l’Etat sont nommés par décret dans cette institution, dont le président. Les recommandations formulées par cette institution sociale ne constituent que des simples avis. Le gouvernement peut ou ne pas les prendre en compte dans la mise en œuvre des politiques publiques.

Antoine relaxe

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