Un terrain litigieux dans un quartier de Libreville @ DR
Libreville, 28 juin (Gabonactu.com) – Par décision N° 0007 datant de févier 2018, l’Etat à travers la Direction général des impôts (DGI) a créé une Cellule de fiscalité immobilière (CFI) pour contraindre les propriétaires immobiliers de s‘acquitter enfin des taxes.
La CFI se veut une nouvelle niche pour l’Etat de mobiliser des ressources nécessaires pour financer son économie moins embellie depuis plusieurs années. L’entité procèdera à l’évaluation foncière et immobilière des propriétés bâties et non bâties. Une taxe sera ensuite attribuée selon des critères retenus par la loi.
Depuis toujours, plusieurs hauts fonctionnaires détenteurs des vastes propriétés immobilières au Gabon ne payent pas des taxes et autres impôts, malgré l’existence de la loi qui semblait désuète. À Libreville, 90% des terres sont immobilisées et accaparées par ces dignitaires.
Certains anciens influents ministres à l’époque du règne du feu Président Omar Bongo, disposant des plusieurs dizaines d’hectares de propriétés ne s’acquittent pas des taxes foncières. Ces hauts commis de l’Etat à l’instar de Jean François Ntoutoume Emane, Dr Randi Chambrier et André Dieudonné Berre, propriétaires des grands domaines, situés respectivement au quartier Mindoubé (5ème arrondissement de Libreville) et Angondjé, au nord de la capitale gabonaise, ne paieraient pas des taxes inhérentes.
Camille Boussoughou