Joachim Mbatchi Pambou, porte-parole des partis politiques signataires de la charte du Rassemblement des Bâtisseurs (RDB), devenu Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), par ailleurs président du Forum pour la défense de la république (FDR) s’est, à la faveur d’une conférence de presse tenue jeudi, exprimé sur les suites judiciaires de l’Affaire de l’ancienne Première Dame, Sylvia et le fils aîné de l’ancien couple présidentiel déchu, Nourredin. Selon l’ancien candidat à la présidentielle d’août 2023, ‘’la place de Sylvia et son fils serait en prison’’.

Joachim Mbatchi Pambou qualifie de « manœuvres sordides », les récentes sorties de Sylvia et Nourredin Bongo Valentin, qui, selon lui, cherchent à échapper à la justice, prétendant avoir subi des traitements inhumains. « Clamer haut et fort qu’ils ont été soumis pendant leur détention à des traitements inhumains n’est qu’une manœuvre sordide et malicieuse », a-t-il fulminé, soulignant le paradoxe de leurs allégations face aux privilèges qu’ils ont toujours connus.
« À la prison, Sylvia Bongo et son fils retourneront. Confisqués, leurs biens mal acquis », a martelé Pambou Mbatchi dans un message fort qui résonne comme un appel à la justice et à la responsabilité des partis politiques signataires de la charte du Rassemblement des Bâtisseurs ; se positionnant ainsi non seulement comme des acteurs politiques, mais comme des défenseurs d’une vision claire pour l’avenir du Gabon, où la souveraineté politique et économique sont indissociables.

Le président du FDR flaire également un coup tordu des réseaux mafieux de la France-Afrique, face à la coïncidence suspecte entre la plainte déposée par la famille Bongo devant les juridictions françaises et la récente décision gouvernementale sur la fin de l’exportation du manganèse brut à l’horizon 2029.
Il a accusé dans la foulée des réseaux mafieux et nébuleux de la France-Afrique d’exercer des pressions sur le gouvernement gabonais pour annuler cette décision hautement bénéfique pour l’économie nationale.
« Ce déchaînement médiatique autour de la plainte de la famille d’Ali Bongo n’est, à notre avis, qu’un moyen ignoble de pression », a-t-il tempêté, appelant à une mobilisation générale pour soutenir le Président Brice Clotaire Oligui Nguéma dans sa lutte pour la souveraineté économique du Gabon.
Par le biais de leur porte-voix, les partis politiques signataires de ‘’l’Appel d’Angondjé’’, ont à l’occasion réaffirmé leur soutien au président Oligui Nguéma, en insistant sur le fait que sa légitimité repose sur les 94,85% des suffrages qui l’ont porté à la magistrature suprême à l’issue de la dernière présidentielle.
« Restons mobilisés pour l’accompagner dans l’immense œuvre de construction nationale déjà entamée », a-t-il exhorté, appelant ses pairs et ses compatriotes à une l’unité et à la mobilisation face aux défis à venir.
Alph ’-Whilem Eslie et Tryphène Lembah
