Au terme d’un séminaire réunissant des membres du gouvernement, des experts et partenaires au développement, le ministère de la Pêche, Syrielle Zora Kassa, a annoncé l’ouverture de 500 postes dans le secteur halieutique. L’atelier de Libreville est considéré comme une avancée majeure pour l’emploi des jeunes et la structuration d’une filière encore sous-exploitée, cette initiative vise à sensibiliser les populations cibles aux nombreuses opportunités professionnelles et métiers qualifiants qu’offre le secteur de la pêche au Gabon.
Au-delà de la création d’emplois, le séminaire a permis de poser les bases d’une structuration durable du secteur halieutique. Le ministre de la Pêche a souligné la nécessité d’une implication accrue des gabonais, notamment des étudiants, des universitaires et des lycéens, pour transformer la pêche en un véritable levier économique pour le pays.


L’annonce des 500 emplois, fruit d’une collaboration entre le ministère de la Pêche et la société IB Fish, a été l’un des moments marquants de cette rencontre. « Nous ouvrons aujourd’hui ces postes pour permettre à tous les gabonais, des neuf provinces, d’accéder à ces opportunités. Il ne s’agit plus de se limiter à Libreville », a déclaré Syrielle Zora Kassa, ministre de la Pêche.
Cette mesure s’inscrit dans la continuité des efforts précédents pour structurer le secteur halieutique gabonais. En 2023, un plan quinquennal ambitieux visait à augmenter la contribution du secteur au PIB à 15 % et à créer 30 % des emplois nationaux. Des formations spécialisées avaient également été proposées pour valoriser les compétences locales, avec l’objectif de réduire la prédominance des travailleurs expatriés.
Cette rencontre a également mis en lumière l’importance d’une meilleure gestion des ressources maritimes. Les échanges et panels organisés ont montré un intérêt grandissant des acteurs économiques pour valoriser le potentiel halieutique du Gabon, tout en veillant à une exploitation durable et responsable des ressources.

Grâce à cette démarche, le Gabon ambitionne de faire du secteur halieutique un pilier économique majeur, contribuant à la réduction du chômage et à la croissance inclusive. Une vision en phase avec les réformes impulsées par les plus hautes autorités de la transition, souligne-t-on.
M.-O. Mignonne et Christina Thélin Ondo
