C’est près d’une cinquante de poches de sang de différents groupes sanguins qui ont été données au Centre hospitalier régional de N’tchengué, par la Fédération des organisations de la société civile de l’Ogooué-Maritime (FOSCOM), en collaboration avec le Centre national de transfusion sanguine (CNTS). L’objectif est de répondre au manque de poches de sang dans cette structure médicale, mais aussi à la demande croissante dû à ce liquide vital.
« Nous voulons réduire le taux de décès dû au manque de poches de sang », précise Ida Flore Maroundou, présidente de la FOSCOM.
La célébration de cette journée a connu une mobilisation réussie par la collecte de sang pour répondre aux besoins des femmes enceintes, des enfants, des personnes accidentées, qui risquent de mourir à cause de la pénurie de sang.
Pour Ida Flore Maroundou, « si chacun venait donner son sang nous allons couvrir les besoins en poches de sang. Cette action sera pérenne car on a compris la nécessité de donner le sang. En tant que relais communautaire nous avons le devoir de sensibiliser les populations, et être des exemples en ce qui concerne le don de sang ».
Donner de son sang est un acte héroïque qui invite à la responsabilité en encourageant les autres à devenir des donneurs de sang volontaires. En effet, le sang permet de sauver des vies et la transfusion sanguine peut augmenter l’espérance de vie, et améliorer la qualité de vie des patients souffrant de certaines maladies mortelles.
« Il est question de répondre aux besoins exprimés par l’hôpital régional de N’tchengué. Les besoins en don de sang sont de plus en plus croissant, malheureusement nous n’avons pas la culture du don de sang », a déclaré Ange Wamba, chef service communication au CNTS chargé de la promotion du don de sang.
Jean-Jacques Rovaria Djodji