FEGASS : occuper les élèves contre les drogues, les grossesses précoces et l’oisiveté

Le stade Pierre Claver Divounguy situé dans le 3e arrondissement de Port-Gentil, a réuni du monde à l’occasion du lancement des activités sportives, culturelles et sociales de la Fédération gabonaise des sports scolaires (FEGASS). Le directeur d’académie provinciale Pierre Onanga Ossounda a salué la décision gouvernementale pour la reprise de toutes ces activités sportives, et a souhaité que les participants soient fair-play à ce grand rassemblement.

« Si le président de la transition n’avait pas remis à l’ordre du jour ces activités qui avaient été mises aux oubliettes depuis belle lurette, nous ne devrions pas être ici. Heureusement que la restauration des institutions englobe les valeurs culturelles », a précisé M. Onanga Ossounda, directeur d’académie provinciale.

Étaient présents à cette cérémonie les équipes de football issues des établissements scolaires, des athlètes du primaire et du secondaire, des responsables de la direction académique provinciale de l’Ogooué-Maritime, de nombreux dirigeants d’écoles, collèges et lycées ainsi que les responsables des administrations publiques déconcentrées.

Les autorités gabonaises se sont évertuées à mettre en place, une stratégie nationale de développement du sport en organisant des compétitions sportives pluridisciplinaires dans chacune des neuf provinces du pays entre établissements scolaires et universitaires. L’objectif de cette grande rencontre est de lutter contre l’oisiveté, favoriser l’intégration et la mixité sociale.

Pour Pierre Onanga Ossounda,  « l’exercice physique est un élément essentiel et important du bien-être. Ces activités ont pour objectifs d’éloigner la jeunes des fléaux tels que la drogue, la violence en milieu scolaire, l’oisiveté, les grossesses précoces et les autres maux qui dépravent la jeunesse››, indique le directeur d’académie provinciale de l’Ogooué-Maritime.

L’oisiveté chez les jeunes est le mal que veulent combattre les plus hautes autorités. Isolés sur les réseaux sociaux chez eux, les autorités gabonaises souhaitent par ces grandes joutes offrir à chacun la possibilité de briser leurs addictions pour les réseaux sociaux, la télé et tout appareil connecté.

« À vous chers élèves sachez que ces joutes sportives et culturelles ne sont pas l’occasion de s’illustrer négativement, mais de rivaliser de talents et d’adresse le tout dans un esprit de fair-play », a-t-il recommandé.

Plus les jeunes sont oisifs, plus ils ont tendance à commettre des actes inciviques de toute nature. D’où l’impérieuse nécessité de créer diverses occasions socio-éducatives, sportives et culturelles.

       Jean-Jacques Rovaria Djodji 

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