Réflexion à Libreville pour restructurer l’Institut africain d’informatique plongé dans une profonde léthargie

Après l’ouverture de l’atelier technique sur la restructuration de l’IAI le 21 décembre à Libreville, le Ministre de l’Economie Numérique, le Général Bonjean Mbanza posant pour la postérité avec les experts © Gabonactu.com

Le Ministre de l’Économie numérique, des Nouvelles technologies de l’information, le Général Bonjean Mbanza, a, ouvert samedi 21 décembre 2024 à Libreville, un atelier technique visant à restructurer l’Institut africain d’informatique (IAI), grande école inter-Etats créée il y’ a 51 ans, confrontée aux énormes difficultés de fonctionnement.

« Les objectifs de cet atelier sont clairs : trouver des solutions pour sortir l’IAI de la crise ; il nous faut donc élaborer un projet ambitieux pour en faire un Centre d’innovation technologique régional, et définir les orientations budgétaires nécessaires », a indiqué M. Mbanza en ouvrant les travaux de l’atelier.

Les experts venus des 10 pays membres fondateurs  de cet établissement supérieur vont plancher durant trois jours, sur la redéfinition de la vision initiale ; la mise à jour des modes et pratiques d’enseignements ; la modernisation des curricula et des contenus ; la restructuration des méthodes pédagogiques et autres moyens et pratiques de partage de connaissances ainsi que l’adoption d’un modèle économique moderne et durable.

La réforme de cette grande école ayant pour vocation de former les hauts cadres africains en informatique, va intégrer in fine les nouveaux enjeux technologiques ; notamment l’Intelligence artificielle et la Cyber sécurité.

Partie prenante dans cette réforme, l’UNESCO n’a pas manqué de dire toute son implication pour contribuer à faire de l’IAI, un technopôle numérique sous régional.

« Au moment où les nouvelles technologies prennent de plus en plus de place dans la vie courante des individus et des institutions, il est bien apprécié que cette école aboutisse sa mue, de façon excellence pour en faire un levier clef pour la transformation numérique », a souligné dans son allocution circonstancielle, Dr Thierry Nzamba Nzamba, représentant du représentant par intérim de l’UNESCO au Gabon et auprès de la CEEAC.

Les États membres fondateurs de l’IAI, localisé à Libreville sont : le Bénin, Le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

Les difficultés de l’IAI découlent de l’arrêt des contributions financières de la plupart de ces États.  Le Gabon qui abrite l’école serait le seul pays dont les contributions seraient à jour.

Les recommandations attendues feront l’objet d’une adoption immédiate durant le Conseil d’administration qui se tiendra à l’issue de cet atelier technique, a fait savoir le Ministre de l’Économie numérique, par ailleurs président de cette instance.

Sydney IVEMBI

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