Les rideaux sont tombés sur l’atelier sous-régional sur « Les défis et les opportunités de l’Intelligence Artificielle (l’IA) en Afrique », qu’abritait l’Hôtel Nomad, sis au quartier dit ‘’Cité des ailes’’ à Okala, dans la banlieue nord de Libreville. Il en est résulté près d’une dizaine de recommandations qui devraient permettre au Gabon et à l’Afrique de tirer le meilleur parti de l’Intelligence Artificielle (IA) dans la construction de son développement, dans les domaines tels que la médecine, l’agriculture, l’éducation, la science et les technologies de l’information.
Au nombre des recommandations, aussi pertinentes les unes que les autres, les participants suggèrent notamment la mise en place d’un cadre normatif pour réguler les technologies de l’information et l’élaboration d’une déontologie sur l’usage de l’IA au niveau sous- régional et dans chaque État ; ainsi que la création des centres de collecte et de stockage des données.
Il a également été préconisé, de renforcer les capacités à travers la formation permanente des femmes et des jeunes ; déployer le service universel et mettre en place des infrastructures ; financer les initiatives entrepreneuriales pour l’innovation ; soutenir et encourager le financement des startups ; et intensifier la coopération entre les Etats et les organismes internationaux.
L’atelier était subdivisé en panels de haut niveau et des sous ateliers spécifiques, abordant des thématiques aussi diverses que variées, portant notamment sur l’État de l’art et la vision du Gabon numérique, les opportunités de croissance au Gabon à travers le développement de l’IA, les infrastructures et la gouvernance des données comme principaux piliers de l’IA, l’évolution des communications électroniques à l’heure de l’intelligence artificielle et le positionnement de l’UNESCO face à L’intelligence artificielle, etc.
« Nous avons échangé les bonnes pratiques et collecté les réponses aux différentes préoccupations soulevées. Nous sommes satisfaits des résultats que nous transmettrons au ministère de l’Economie numérique et aux autorités compétentes pour usage », a déclaré Magloire François Blampain, titulaire de la chaire UNESCO d’Afrique Centrale Accès TIC.
Organisés sous l’égide du ministère de l’Economie numérique, en partenariat avec la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et l’UNESCO, les travaux de Libreville réunissaient des promoteurs de startups, des experts et opérateurs du numérique et de l’IA, des représentants d’institutions académiques et de recherche, des représentants des départements ministériels et des organisations internationales ; ainsi que des entrepreneurs et des étudiants en formation aux nouvelles technologies.
Elliott Ana Merveille et Frida Dodo