Dans une déclaration abondamment partagée et commentée sur les médias sociaux, Dr Stéphane Germain Iloko Bousséngui qui assume son statut de baron de l’ancien parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG), a cru bon d’opter « au détriment de ses prétendus intérêts » dit-il de faire le monitoring des promesses faites par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) depuis son accession au pouvoir, le 30 août 2023. Pour cet hiérarque du parti déchu, les onze (11) derniers de gouvernance sont un échec patent.
Dans son analyse au vitriol et sans concession des « maigres résultats tangibles des 11 premiers mois d’une transition atypique imposée aux gabonais par la bande des 12 (…) et à un mois du 1er anniversaire de l’arrivée du Général Brice Clotaire Oligui Nguéma, président de la transition, Chef de l’Etat et ses amis retraités des forces de défense et de sécurité, je suis au regret de déplorer avec gravité son cuisant échec ». a asséné Dr Stéphane Germain Iloko Bousséngui.
Comme preuves de « cette voie sans issue exposée au grand jour » l’ancien baron du PDG évoque une communication approximative faite autour de certains faits majeurs, enregistrés au cours des deux dernières semaines.
Enumérant ces faits, parmi les plus emblématiques, Dr Iloko Bousséngui a fait référence au « discours du putschiste en chef à Tchibanga, lors de la prétendue tournée républicaine aux allures de meeting de pré-campagne, marquant une impatience de se faire élire à la tête de l’Etat et la présence des cinq (5) plus grosses fortunes du Gabon et dignitaires du Haut-Ogooué aux positions jadis antagonistes dans les gradins de la place des fêtes de Franceville pour donner l’illusion de l’unité de la province pourtant divisée en trois », a-t-il renseigné.
Le baron du PDG a aussi fait état du « vacarme assourdissant produit par les populations de Moanda lors du discours aux allures du bilan fictif prononcé par le président de la transition à la quête d’un hypothétique soutien dans une ville qui a perdu ses illusions sur la transition », croit-il savoir.
En revanche, dans sans réquisitoire à charge sur les autorités de la transition, Dr Iloko Bousséngui ne donne aucune précision sur les promesses faites et non tenues, susceptibles de justifier ‘’l’échec cuisant’’ de la transition menée depuis près d’un an par Brice Clotaire Oligui Nguéma et le Comité pour la transition et la restauration des institutions.
Au demeurant, le natif de Mimongo, département de l’Ogoulou dans la Ngounié (sud) a indiqué que le présent exercice exige une grande dose de patriotisme et de courage pour réduire la marge de subjectivité et le risque de railleries qu’auraient suscité un travail d’analyse bâclé, entrepris avec légèreté et partialité, conscient « du désordre du désastre innommable dans lequel certains de camarades du PDG et bien d’autres ont plongé délibérément notre pays », a-t-il soutenu.
Féeodora Madiba
