Le groupe Féfé Onanga vient de lancer une grande campagne de sensibilisation et de mobilisation pour un ‹‹oui›› au référendum prévu en décembre prochain au Gabon. Le weekend écoulé à Port-Gentil, capitale provinciale de l’Ogooué Maritime, le leader de cette mouvance politique s’est longuement entretenu avec sa base sur plusieurs sujets d’actualité avant de définir les objectifs de cette rencontre.
« C’est pour que les riveraines et riverains prennent conscience et à cœur l’engagement des plus hautes autorités. L’objectif est de faire en sorte que les gens votent pour le Oui. Et nous on ne se cache pas, nous nous votons oui au référendum », a déclaré M. Onanga.
Échangeant avec les populations de Port-Gentil dans une cours qui a refusé du monde, Féfé Onanga a invité ceux et celles qui lui ont apporté un soutien indéfectible aux dernières élections, à massivement se faire enrôler, à suivre les procédures afin qu’ils jouissent de leurs droits civiques en 2025.
« Il y’a des personnes qui ne savent pas l’importance du numéro d’identification personnel. Et donc, ma sensibilisation portait également sur ça. J’ai été traité de tribaliste dans les réseaux sociaux et d’impopulaire par ceux-là qui pensent me détruire, mais je suis là avec du monde derrière moi et de toutes les ethnies », informe Féfé Onanga avant d’ajouter que « nous sommes un soutien inconditionnel du CTRI ; je suis toujours critiqué mais jamais égalé ».
Pour le secrétaire général du groupe Féfé Onanga, Delphin Mboumba, « nous avons donner notre parole pour dire que nous soutenons le président de la transition. Nous n’attendons pas parce que sur le terrain, certains prônent le non au référendum ».
Estimant avoir assez et très bien appris dans plusieurs partis politiques du pays, Féfé Onanga dit ne pas fâché avec le PDG depuis son retour fracassant.
« Mais non je n’ai jamais été fâché avec le PDG. Je sais faire le discernement entre un opposant au pouvoir et un opposant du pouvoir. Qui ne m’a pas fait la cour au PDG ? Certains ce sont enrichis avec mon nom », indique l’ancien président du mouvement populaire des radicaux (MPR).
Aussi, constant que les structures sanitaires publiques de la ville du sable manquent de tout, les femmes du groupe Féfé Onanga ont profité de la circonstance pour lancer un cri de détresse à la première dame, Zita Oligui Nguema, afin qu’elles puissent se soigner et donner la vie convenablement mais surtout dans des meilleures conditions par la construction d’une maternité digne de ce nom.
« Elles veulent une maternité pour accoucher dans des meilleures conditions, parce que l’hôpital régional de Bendjé est saturé et les gens meurent trop là-bas », a-t-il plaidé.
Jean Jacques Rovaria Djodji
Ce genre des Républiques de bananes la pauvreté mentale est née dans ce pays,après avoir reçu les milliards, il dit de voter le oui ,pour favoriser olingui. Une constitution CHIFFON,,Une constitution qui bafoue le droit de tous les citoyens, que tá mère ou père soit étranger vous avez le même droit.
Jusqu’à quand des opportunistes affamés viendront parler au nom des populations qui souffrent réellement ?
Ouvrez les yeux chers concitoyens. Après 10 moi de CTRI la vie est tjrs chère alors qu’ils nous ont garanti m amélioration des conditions de vie. Les gabonais sont toujours insultés et marginalisés par les étrangers alors qu’ils ont promis la dignité aux Gabonais.
Le non respect de la charte signée augure une catastrophe de cette constitution conçue au bénéfice des putschistes devenus assoiffés du pouvoir.