Puni par les dispositions des articles 256 et 261-7 du Code de procédures pénales, Patrick Nkolo a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour viol sur mineur de moins 18 ans. Il lui ait reproché d’avoir abusé sexuellement d’une fillette de 12 ans. C’était au village Anka ni Mboni que s’est déroulé ce drame en janvier 2021.
Agnès Daniella O âgée de 12 ans, seule à la maison eu le désire de se soulager. C’est alors que précipitamment elle se dirige dans les vestiaires situés à l’extérieur de la maison, sans se douter qu’un malheur frappait à leur porte.
En allant aux toilettes derrière ses talons se cache un prédateur sexuel en la personne de Patrick Nkolo, un gabonais cultivateur de plus de 30 ans. Après avoir remarqué que celle pour qui il avait un faible depuis des années était partie en pagne à la douche, il fonce discrètement pour s’introduire dans les wc. Tonton badjo ferme délicatement la porte derrière lui, attrape enfin celle qu’il désire chaleureusement et plaque sa main droite sur sa bouche pour ne pas qu’elle crie. Bouillonnant dans son fort intérieur et avec une testostérone débordante, il baisse lentement le slip de la fille de son cousin, dresse sa verge vers le sexe de la demoiselle, l’enfonce en cassant l’hymen de cette dernière. Content enfin d’avoir pu satisfaire sa libido, il menace ensuite sa victime de ne cracher le mot à personne, au pire des situations, elle sera sévèrement correctionnée.
La grand-mère revenue après de longues heures d’absence trouva sa petite-fille en larme et renfermée. Une attitude qui a attirée son attention, questionnant au passage Agnès Daniella O en vain. C’est le soir qu’elle découvre en larme le sous-vêtement de ce dernier plein de sang. La panique générale enveloppe la maison et la colère atteint son paroxysme. Questionnée, Agnès Ovangué la mamie de la petite va douloureusement apprendre que de sa petite-fille, a été violé par tonton badjo. Pour en avoir le cœur net mamie Agnès vérifie dans la chambre, la virginité de la gamine qui malheureusement était grandement ouverte. Emmenée à l’hôpital le médecin confirmait simplement la perte de l’hymen de la gamine.
Dame Edwige Ozoungué, en sa qualité de mère de la victime est informée de suite, tout comme le père Christ Evrard Essongué qui dépose une plainte conduisant à l’interpellation de l’accusé. Le prévenu auditionné nie d’abord les faits devant les enquêteurs bien que la victime est restée constante dans ses aveux tout au long de la procédure. À la barre le 24 avril, publiquement il a tout avoué aux juges précisant avoir effectivement pénétrée la fille de son cousin à la douche. Reconnu coupable il a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle dont 15 ans assorti de sursis.
Jean Jacques Rovaria Djodji