La Direction provinciale des Eaux et Forêts, la Direction de lutte contre le braconnage et l’antenne de la police judiciaire de l’Ogooué-Lolo, appuyés par l’ONG Conservation Justice, ont interpélé les 11 et 12 avril 2024, à Lastoursville et à Koula-Moutou, trois présumés trafiquants d’ivoire.
Les mis en cause sont tous gabonais. Deux des trois trafiquants ont été pris en flagrant délit de détention illégale et de tentative de vente illégale de deux pointes sectionnées en six morceaux.
« Ils seront poursuivis pour détention, tentative de commercialisation, complicité de détention, complicité de tentative de commercialisation de pointe d’ivoire et abattage illicite d’une espèce intégralement protégée », indique le communiqué de l’ONG conservation et justice.
Ces présumés trafiquants risquent une peine de prison de 10 ans et d’une « amende égale au quintuple de la valeur marchande des pointes d’ivoire trouvées en leur possession conformément aux articles 390, 392 et 396 du nouveau Code pénal et 275 du code des Eaux et Forêts ».
Le phénomène de trafic d’ivoire est légion au Gabon, pays qui serait le dernier bastion de la population d’éléphants avec plus 95 000 têtes. Le 06 mars dernier, deux présumés trafiquants d’ivoire ont été arrêtés à Lambaréné, au centre du Gabon. L’éléphant reste un des animaux intégralement protégés.
Antoine Relaxe