Dialogue national inclusif : Les doutes persistants de Jean Ping et la CNR

Au cours de sa dernière sortie, la Coalition pour la nouvelle république a dressé un véritable réquisitoire contre les autorités de la transition et les organisateurs du dialogue national inclusif. Elle dit « craindre que cette rencontre n’accouche que d’une souris et qu’elle ne puisse rien apporter de plus par rapport aux rencontres précédentes »

La Coalition pour la nouvelle république dit regretter que le dialogue, organisé « dans la précipitation et l’impréparation sous le prétexte des exigences de la communauté internationale, se caractérise par l’absence des thématiques qui sont à l’origine des crimes au Gabon, relatives notamment à la gouvernance politique ».

La CNR constate plutôt pour le regretter, la mise en évidence des réflexions sur les thématiques sectorielles relevant des programmes de gouvernement qui existent déjà. Jean Ping et ses compagnons de la CNR s’interrogent alors sur l’opportunité de « dépenser autant de milliards pour un ajustement et une actualisation des programmes de gouvernement ».

« Veut-on nous ramener à un programme commun de gouvernement, ou est-ce le roi qui sollicite les états généraux pour alimenter et asseoir son règne ? », s’interroge la CNR qui égraine un chapelet d’initiatives prises unilatéralement par le gouvernement de la transition. Des initiatives à l’origine des doutes et de la méfiance qui se sont installés et renforcés dans l’opinion quant au vrai dessein de ces assises, croit-elle savoir.

Parmi les griefs, la CNR pointe les nominations d’autorité des membres du bureau du dialogue, des membres des bureaux des 3 commissions et des membres des bureaux des 12 sous-commissions. Elle relève aussi la désignation d’autorité par le CTRI et son gouvernement des membres des partis politiques au mépris des lois qui les régissent.

Jean Ping et ses compagnons s’insurgent enfin contre la désignation d’autorité en amont, par le CTRI et son gouvernement, des participants au dialogue et en aval, leur affectation d’autorité dans les commissions et sous-commissions sans tenir compte de l’expertise de chaque membre.

Ces actes d’autorité sont qualifiés de ‘’diktat martial’’, contraire à l’esprit démocratique et l’inclusivité du dialogue national, aux yeux de la CNR. Sa figure de proue, Jean Ping, ancien candidat à la présidentielle de 2016 a été appelé aux assises d’Angondjé dans le groupe des délégués dont l’expérience et l’expertise sont sollicitées sur certaines questions soumises à débat au dialogue.

Féeodora Madiba

2 thoughts on “Dialogue national inclusif : Les doutes persistants de Jean Ping et la CNR

  1. Jean Ping votre temps est passé, vous n’avez rien apporter aux Gabonais durant plusieurs décennies. Laissez donc les gabonais faire leur dialogue en paix, vous n’avez plus rien à proposer!

  2. Olingui et sa bande veulent s’accrocher au pouvoir, donc la seule solution pour lui DÉGAGER ,du pouvoir il faudrait EXIGER LE SEUL MOYEN DE VOTER SANS LA FRAUTE ÉLECTORALE LOUER LES URNES ÉLECTORALE du Brésil, même les techniciens,rien que les brésiliens et le fichier électoral informatisé. Faire une élection générale Président de la République, député, sénateur, président de la cour constitutionnelle et le procureur de République. Avec les URNES électriques vous avez le résultat le même jour.
    La de solution totale de la GR et leur prison parallèle B2 avant les élections.

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