5 ans après son départ en exil, Alfred Nguia Banda dit tout (libre propos)

Pour le 5ème anniversaire de son départ en exil, l’intellectuel, Alfred Nguia Banda a décidé de publier un libre propos dans lequel il explique son combat et son rêve pour le développement et surtout l’épanouissement du Gabon, un pays qui mérite de devenir une petite « Suisse tropicale » grâce à ses énormes richesses. Lecture !

Dimanche 02 Octobre2016/Samedi 02 Octobre 2021 déjà cinq ans d’exil politique en France avec mes enfants qui bénéficient de la protection subsidiaire. A cet effet, je tiens à remercier les autorités françaises notamment celles de l’Office français de protection des Réfugiés et des Apatrides « OFPRA » qui m’ont accordées légalement le statut de réfugié politique conformément à la convention de Genève du 28Juillet 1951. Je remercie également tous mes amis et tous les leaders des oppositions gabonaises qui ne cessent de m’encourager dans ce combat politique que nous menons.

   Je ne saurais oublier le soutien moral, affectif et très fraternel de la Diaspora résistante qui a été très décisif dans ma reconstruction et un immense réconfort pour mon équilibre psychologique et ambiant.

   Le noble et légitime combat politique que nous menons avec détermination avec l’immense majorité des gabonais s’inscrit dans le cadre de la libération d’un pays devenu le dernier de la classe en Afrique malgré de colossales potentialités qu’il regorge. Oui ce pays dispose d’innombrables richesses pour entreprendre de véritables travaux d’hercule, de mettre en œuvre un vrai big bang économique pour son développement à l’instar de la Guinée équatoriale, du Congo Brazzaville, de l’Angola, du Rwanda, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Cap Vert, du Ghana ‘de l’Ethiopie, du Botwana etc… et de procéder à une redistribution équitable des produits de la croissance.

   Ce combat que nous menons a également pour vocation la lutte implacable contre la corruption devenue endémique et généralisée, le pillage sans précédent et sans vergogne des finances publiques, l’instauration d’un État de droit, le respect scrupuleux des valeurs républicaines, le respect de la dignité des gabonais, une justice impartiale et équitable pour tous, la mise sur orbite de toutes les intelligences quelle soient leurs appartenances géo ethnolinguistiques.

Tel est le sens que je donne à mon combat.

  Que ceux qui ont plongé le pays dans une décrépitude abyssale reconnaissent qu’ils sont porteurs d’apocalypse, reconnaissent leur échec patent et qu’ils en tirent des leçons au lieu de de forcer le destin. Qu’ils sachent que les ambitions hypertrophiques et dévorantes sont celles qui poussent l’homme à commettre l’irréparable. Nous y sommes.

    Une leçon de vie m’a toujours enseigné qu’une personne qui veut votre bien vous oriente vers ce qui est juste et non vers ce que vos oreilles veulent entendre.

    Alors comment rattraper le temps perdu ? Arrêtons donc de perdre le temps car le temps n’attend pas.  

Al. Nguia Banda, exilé politique, France

2 thoughts on “5 ans après son départ en exil, Alfred Nguia Banda dit tout (libre propos)

  1. Bonsoir chez vous M.NGUIA BANDA. c’est avec beaucoup d’admiration que nous vous lisons et decortiquons votre message. À l’aube d’une ère nouvelle notre pays a besoin plus que jamais d’un réel engagement politique et d’une vision nouvelle,nous vos jeunes compatriotes savons que c’est par le combat sans cesse renouvelé par vos éminences qu’il adviendra sur la terre béni du GABON la rosée de l’hermon.j’ai modestement eu l’occasion de vous suivre (être à l’écoute de vos interventions) durant votre passage dans certaines entités dans l’exercice de vos fonctions, j’ai découvert un homme honnête, altruiste et qui vit sous le Prisme de la sincérité.puisse votre engagement politique demeurer afin que nous vauguons vers un avenir meilleur.Nous rêvons d’un Gabon digne, d’un Gabon prospère mais surtout d’un Gabon éprit de paix et de liberté.Le Général de Gaulle ne disait-il-pas lui même <>.Pour revenir à votre dernier propos,ne nous dites pas ceque nos oreilles veulent entendre.Ce n’est pas en devenant un leader que le peuple nous aimera, c’est plutôt parceque le peuple nous aime que l’on devient un leader.

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