La dépouille de Bonnie Leslie Mawanga découverte sur la plage d’Acae

Bonnie Leslie Mawanga de son vivant © DR

Le 17 janvier 2023, les populations ont fait une horrible découverte macabre à la plage d’Acae dans le 5ème arrondissement de Libreville. La dépouille de Bonnie Leslie Mawanga, âgée de plus de 30 ans a été retrouvée après deux jours de recherches lancées par ses parents très inquiets.

Des témoins affirment avoir constaté des traces des graves sévices sur la dépouille. D’aucun évoquent un nouveau cas de crime rituel.

Des graves soupçons piseraient sur un Paul Joachin Koumba qui est un récidiviste. Il serait à nouveau impliqué dans cette affaire de crime rituel comme étant le commanditaire.

En effet il est suspecté d’être un des suspects dans la mort de cette jeune femme. Les proches de Paul Joachin Koumba le décrivent  comme une personne discrète et pourtant il est un pervers narcissique, un criminel qui pratique la magie pour atteindre ses objectifs politiques. Il a déjà commis plusieurs forfaits sans s’inquiéter. Mr koumba a déjà raté de tuer sa nièce Nina Dickamby dans le passé. Cette derrière avait même porté plainte au Commissariat de Belle Vue II mais comme toujours, cette plainte n’ a jamais abouti et le criminel continu de se la couler douce, probablement avec la bénédiction de ses puissants protecteurs. La justice reste partiale au Gabon et donc continue de fermer les yeux  sur ces crimes dits de sang.

Tant que les gens seront assoiffés de pouvoir, les crimes rituels ne pourront terminer. Les adeptes de ces pratiques croient devenir riches en sacrifiant la vie des innocentes personnes alors que la démocratie ailleurs démontre que pour avoir le pouvoir et la fortune on n’a pas besoin de sacrifices humains.

Au Gabon, les crimes rituels deviennent récurrents notamment en année électorale. Les personnes sont enlevées afin de prélever sur elles des « pièces détachées », c’est à dire : le sexe, les yeux, la langue ou la main. Ces organes, selon les pratiquants de ces crimes doivent être prélevés pendant que la personne est en vit. Plus sa souffrance est atroce, plus la puissance recherchée est très élevée. La victime doit en principe s’éteindre de douleur après l’opération.

On explique que le sexe procure le pouvoir de séduction. Idem pour les yeux qui apporte du charme dans les affaires. La main procurerait la poigne alors que la langue est prélevée pour faire des amulettes qui permettent de maîtriser l’art oratoire.

Camille Boussoughou

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