UOB : le plaidoyer des étudiants en direction de Nourredin Bongo

 Le président de la Mutuelle de l’UOB, Ange Gaël Makaya (centre) durant sa conférence le 27 mai à Libreville © Gabonactu.com

Le président de la Mutuelle de l’Université Omar Bongo (UOB), Ange Gaël Makaya a dans une conférence de presse animée jeudi 27 mai, fait un plaidoyer en direction du Coordinateur général des affaires présidentielles, Nourredin Bongo Valentin pour, dit-il, user de son influence afin de faire aboutir le vaste programme de réhabilitation et de construction des infrastructures visant à améliorer les conditions d’apprentissage au sein de la première université publique gabonaise, longtemps restée en piteux état.

« Nous demandons au Coordinateur général des Affaires Présidentielles d’avoir une attention particulière pour la finition des travaux engagés, nous remercions déjà le Chef de l’Etat d’avoir prêté une oreille attentive aux cris de détresse de la communauté estudiantine en réhabilitant les logements estudiantins », a déclaré M. Makaya.

La mutuelle s’est dit satisfaite de la visite d’inspection effectuée le 21 mai dernier par Nourredin Bongo Valentin, à l’UOB pour toucher du doigt l’état d’avancement des travaux dits de « modernisation » engagés par le gouvernement il y a peu.

Lesdits travaux concernent la réhabilitation des résidences universitaires, les structures administratives et prélogiques, les plateaux sportifs, les voiries et autres.  Les étudiants espèrent que ce programme de réhabilitation ne puisse pas rejoindre le tableau sombre  des « promesses non tenues, les chantiers abandonnés, les fonds alloués aux différents projets détournés ; le cas de l’auditorium, les voiries, la barrière et la connexion internet par exemple ».

« A toutes les entreprises adjudicataires vous êtes tenues de déterminer ces chantiers car devant le Coordinateur Général des Affaires Présidentielles vous avez confirmez que ‘’tout a été réglé’’ », a-t-il soutenu.

Construite dans les années 70 pour 5000 places, l’Universitaire Omar Bongo qui connait une vétusté prononcée, compte désormais près de 40 000 places.  Les étudiants souhaitent également la construction des nouveaux amphithéâtres pour mettre définitivement fin au sempiternel problème de la « massification des effectifs ».

Camille Boussoughou

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