Sanctions contre le Gabon : Oligui Nguéma sollicite la médiation de Sassou Nguesso

Le président de la Transition gabonaise, le général Brice Clotaire Oligui Nguéma a sollicité la médiation du président congolais Denis Sassou Nguesso, auprès de la communauté internationale pour alléger les sanctions prises contre le Gabon suite au renversement du régime d’Ali Bongo Ondimba.

« Je suis venu ici consulter, discuter, échanger avec le patriarche (…) Denis Sassou Nguesso qui est pour nous un atout important dans la sous région et qui peut également transmettre aux plus hautes autorités de ce monde ce que nous avons fait et mieux expliquer au monde entier », a déclaré le président de la transition gabonaise.

Brice Clotaire Oligui Nguéma a notamment demandé à Denis Sassou Nguesso « une médiation auprès des grandes instances telles que la CEEAC, la CEMAC, l’Union Africaine pour un allègement des sanctions contre le Gabon afin qu’il retrouve sa place dans le concert des nations en tant qu’acteur important dans les questions sécuritaires et environnementales entre autres sujets », a précisé un communiqué de la présidence gabonaise.

Durant son séjour d’une journée à Oyo (dans le nord du Congo), le général Oligui Nguéma a visité le mausolée de Feue Édith Lucie Bongo Ondimba, Ancienne Première Dame du Gabon décédée le 14 mars 2009.

Il a regagné Libreville le même jour. Cette sortie est la seconde après celle de la Guinée Equatoriale.

Carl Nsitou

4 thoughts on “Sanctions contre le Gabon : Oligui Nguéma sollicite la médiation de Sassou Nguesso

  1. Ce monde il ya trop des rêveurs,les militaires gabonais, les cyniques, haine, homophobes, qui vous ont poussé faire cet acte ne savaient il était dangereux pour
    l’économie du pays ce coup d’état

  2. Le Président de la Transition se rend d’abord chez ces dictateurs putchistes congolais et équato-guinéens.
    Cela va -t-il vouloir dire qu’il pense à se perpétuer au pouvoir comme eux?

    Cela me fait également venir en mémoire ce dictateur espagnol Francisco Franco, qui avait dit en 1936, qu’il resterait au pouvoir aussi longtemps que la Guerre Civile espagnole durerait. Et au bout du compte il y resta 40 ans. Attention, nous sommes au XXIème siècle, quand bien même « Impossible is nothing » au Gabon, comme dirait ceux du pays de l’oncle Sam.

  3. La balle est plutôt dans son camp. Qu’il laisse le pouvoir aux civils au terme d’un processus électoral transparent auquel il ne sera pas candidat, alors toutes les sanctions seront levées. Cela ne nécessite pas plus d’une année s’il en a la volonté.

  4. La vision de restaurer les institutions est un acte louable mais il reste évident que ns parlons d’un coup d’état pour aller plus vite donner déjà le délai de transition soumis à communauté nationale et internationale pour ns permettre de donner le cap des échéances électorales avenir et les comportements à proscrire sur une constitution modifiée et demeurer intouchable

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