Lutte contre les Flux financiers illicites au Gabon : les recommandations de la mission de cadrage conjointe CEA,CUA et GIZ

L’importante délégation de la mission de cadrage conjointe composée d’experts de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), de la Commission de l’union africaine (CUA) et de la GIZ, qui a séjourné du 20 au 25 novembre 2022 pour appuyer techniquement le Gabon dans la mise en œuvre son Plan d’action national du Gabon sur la lutte contre les Flux financiers illicites (encore en-projet), a livré ce vendredi lors d’une séance de travail à la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’entichement illicite (CNLCEI) ses recommandations.

La mission de cadrage conjointe qui a eu des séances de travail avec tous les fonctionnaires concernés par les flux financiers recommandé que soit incluse dans ce futur plan d’action, les « actions visant à identifier les approches de contrôles adaptées au secteur formel qui est perçu comme une source majeure en termes de Flux financiers illicites, des actions visant à accroître la sensibilité nationale et la volonté politique par des moyens tels que la plaidoirie , le lobing et autres ainsi que les actes de plaidoyer en vue de l’harmonisation de politique fiscale au niveau de la sous-region en vue d’encourager la compétitivité des entreprises ».

Pour ce qui est principalement de la justice, la délégation souhaite qu’il soit « renforcé les liens fonctionnels entre les différentes agences et la justice en vue d’améliorer la qualité des délits en rapport avec les Flux financiers illicites et accélérer également les poursuite en vue d’assurer une véritable continuité d’investigation financière ».

Pour Laurette Francette Ecko, représentant de la CUA lisant les recommandations, il sera important que les crimes économiques fassent l’objet de « plaidoyer au niveau des plus hautes instances de la république gabonaise en vue de lever le verrou lié à l’opportunité des poursuites afin qu’à terme, que toutes les infractions afférentes aux Flux financiers illicites soient sévèrement ».

Les éclairages précieux que nous ont apportés nos différents experts permettront à la commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite de mieux aborder et solutionner les jours à venir, les situations délictueuse auxquelles elle devra faire face. À cet égard, il me plaît de vous exprimer mes vives félicitations pour avoir réussi à examiner sans complaisance, ni passion l’ensemble de nombreux points inscrits dans le plan d’action soumis à vos lumières », a déclare Nestor Mbou, président de la CNLCEI, clôturant les travaux.

Sydney IVEMBI

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