L’opposition d’hier désormais au pouvoir fait comme le PDG en pratiquant le népotisme et le tribalisme, selon l’UFC

Le président en exercice de l’UFC, Joachim Mbatchi Pambou, durant la rentrée politique le 01 mars à Libreville © Gabonactu.com

Le président en exercice  de l’Union des forces du changement (UFC), Joachim Mbatchi Pambou, a, durant la rentrée politique de ce regroupement des partis politiques de l’opposition gabonaise, fait savoir avec exaspération que ses amis d’hier cooptés par le pouvoir de la Transition pour gérer le pays ensemble dans  les différents pans de l’administration, brillent par les pratiques rétrogrades du Parti démocratique gabonais (PDG, ancien parti au pouvoir déchu), notamment par  le népotisme et le tribalisme,  vices qui portent atteinte à l’émergence d’un pays démocratique.

« Nous découvrons honteusement nos amis de l’opposition d’hier avide de pouvoir et jusqu’au bouliste, que tout ce bégaiement n’était rien d’autres qu’un problème de ventre. Mais assit à participer à la gestion du pays, ces derniers ne reprennent que la copie du Parti Démocratique Gabonais tant décriée avec comme méthode, tribaliste, népotisme, clientélisme et sectarisme », a fustigé M. Mbatchi Pambou.

Tout en portant son soutien indéfectible au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI, au pouvoir), l’UFC appelle le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, à plus de vigilance pour éviter que la transition soit plombée par leurs anciens compagnons de lutte considérés comme les traitres de la démocratie.

« Alors que nous pensions que nos divergences d’approche et la stratégie sur la question essentielle de faire partir le régime Bongo-PDG participaient à la richesse de notre écosystème politique, nous observons étonnement que ceux qui revendiquent la vertu sont en réalité des mécréants des principes républicains et des opportunistes sans moralité », s’est-t-il indigné.

Personnalité emblématique de l’échiquier politique national, Louis Gaston Mayila, par ailleurs un des leaders fondateurs de l’UFC à Mouila en 2012, devenu autorité morale, était présent à la  rentrée politique de ce regroupement politique qui attend défendre ses idées durant le dialogue politique d’avril prochain.

Sydney IVEMBI