La panthère d’Iboundji a encore dévoré un chien jeudi en pleine journée

La panthère qui terrorise la population d’Iboundji (sud-est du Gabon) dans la province de l’Ogooué Lolo a encore dévoré un autre chien mercredi à 11 heures en pleine ville, a confié à la rédaction de Gabonactu.com le docteur vétérinaire, Barthélemy Ngoubangoye dépêché sur place par la Direction générale du Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF).

« Il a encore dévoré un chien à 11 heures mercredi dans la ville », a affirmé le Dr Ngoubangoye, un des plus grands spécialistes de la faune sauvage au Gabon.

Le Dr Ngoubangoye est l’un des spécialistes arrivés en renfort depuis mardi à Iboudji un coin perdu dans la forêt et difficilement accessible par voie terrestre.

Une dizaine de gendarmes, des agents du ministère des Eaux et forêts et de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) sont présents dans la ville pour capturer le félin. L’équipe est coordonnée par le Directeur général de la Faune, Lucien Massoukou qui a abandonné le confort de son bureau à Libreville pour cette mission de sauvetage de la population affolée et du félin menacé d’être abattu pour trouble à l’ordre public.

C’est depuis environ 2 mois que cette panthère rode dans la ville. Elle s’attaque principalement aux chiens. Les populations se plaignaient de la disparition de leur chien. D’autres retrouvaient leurs chiens morts sans savoir la cause. C’est lorsque cet animal intégralement protégé a dévoré le chien du Trésorier de la ville qu’il a été aperçu. La panique a gagné la localité lorsque cet animal de forêt s’est infiltré chez le commandant de brigade de la gendarmerie et dévoré son chien à 20 heures que la peur est montée d’un cran.

Les populations ont organisé une marche spontanée pour appeler les autorités à l’aide. C’est probablement ces cris de détresse qui ont motivé l’envoi immédiate des renforts partis de Libreville, Franceville et Koula Moutou.

« La traque se poursuit. Nous allons le capturer », a rassuré le Dr Ngoubangoye son arme létale toujours sous la main.

Carl Nsitou

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