Au terme de la séance plénière ordinaire, présidée par Germain Ngoyo Moussavou, patron de l’institution, la Haute autorité de la communication (HAC), a, dénoncé avec véhémence, la pratique de conflit d’intérêts à laquelle s’adonne certains journalistes du secteur public, nommés dans les cabinets ministériels mais qui animent et présentent encore les émissions dans leurs médias, en l’occurrence Gabon 1ère , la télévision nationale.
Pour la HAC, « cette pratique est d’autant plus qu’à proscrire, qu’elle contrevient aux dispositions de la loi n°019/2016 du 9 août 2016 portant code de la communication en République gabonaise ; notamment à son article 43 qui dispose qu’il est interdit au journaliste dans l’exercice de ses activités professionnelles de se mettre en situation de conflit d’intérêts ».
Pour le gendarme des médias, cette tendance au cumul de postes de travail « pose un réel problème éthique et déontologique ». Toutefois, la HAC n’as pas prévenu des potentiels récalcitrants sur des éventuelles sanctions à infliger.
Antoine Relaxe
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