En grève depuis 8 mois, les enseignants grévistes de l’UOB s’en remettent au Premier Ministre pour espérer trouver gain de cause

Le Syndicat national des enseignants chercheurs, section Université Omar Bongo (SNEC-UOB), en grève depuis le 14 juin 2021, a dans une lettre ouverte envoyée au Premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, énuméré la kyrielle de ses revendications dont le protocole d’accord d’exécution issue des négociations peine à  être signé par le Ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Patrick Daouda Mouguiama.   

« Depuis lors, le ministre n’a plus donné aucun signe de vie. Devant son mutisme, le SNEC a reconduit la grève le 10 janvier 2022. Ne constatant aucune réaction du ministre, le SNEC a entrepris une démarche auprès du président de l’assemblée nationale. Dans sa réponse, il a promis vous saisir et qu’à votre tour, vous nous appeliez afin de discuter pour que la sérénité revienne. C’est la raison pour laquelle nous vous adressons cette demande, avec l’espoir que cette requête retienne votre attention »,  a écrit le SNEC-UOB dans une lettre lue par le vice –président Nathalie Sima Eyi.

Le SNEC-UOB qui espère que le  Chef du gouvernement fera plier son Ministre, réclame entre autres,  la régularisation des situations administratives, l’augmentation des capacités d’accueil dans les universités et grandes écoles, l’arrimage des pensions retraite  au nouveau système de rémunération et le paiement des vacations.

Antoine Relaxe

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.