Dans le cadre de la campagne nationale d’Octobre Rose 2025, plus de 1000 femmes issues de divers horizons ont pris part, ce week-end au 4ème Arrondissement de Port-Gentil, à une grande campagne de sensibilisation sur les cancers féminins notamment ceux du sein et du col de l’utérus, organisée par l’association Avenir Prospère. Une initiative en phase avec la vision de la première dame, Zita Oligui Nguema, marraine nationale d’Octobre Rose qui place les cancers féminins au centre de ses préoccupations.
La 12e édition Octobre Rose placée sous le thème « Unis par l’unique », a été célébrée avec faste et engagement à Port-Gentil, le weekend écoulé . Réunissant plus de 1000 femmes de la capitale économique et particulièrement celles du 4e arrondissement. Cette rencontre impulsée par la présidente d’honneur de l’association Avenir Prospère, Virginie Waura-Eteno, visait à encourager et à sensibiliser les femmes sur les facteurs de risque, les moyens de dépistage et l’importance d’un suivi médical régulier, pour une prise de conscience collective.

« Octobre c’est le mois où nos mamans, nos sœurs, nos femmes et nos filles doivent toutes se faire dépister afin de mieux combattre les cancers féminins », a exhorté Éric Ayang, Secrétaire général de l’association Avenir Prospère.

Le Directeur général du Centre hospitalier régional (CHR) de Port-Gentil, Dr Jonas Mboumba, gynécologue obstétricien, a fait comprendre que, « le facteur favorisant le développement de la pathologie est le manque de dépistage. Si on a été se faire dépister en moins de 10 ans, on est capable de découvrir que certaines cellules sont en train de se modifier. Et à partir de là, on peut être à même d’arrêter le processus. Il faut se faire dépister très tôt ça va nous permettre d’arrêter le processus ».
Cette action apparue comme un moment d’écoute, d’échanges et de solidarité féminine, vise à briser les tabous encore très présents chez la femme autour des cancers féminins. À travers cette campagne l’association Avenir Prospère réaffirme son engagement pour une meilleure santé des femmes, et appelle à une mobilisation collective autour de la prévention.

Jean-Jacques Rovaria Djodji