Le ministère de l’Intérieur et de la sécurité, Hermann Immongault et le Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Gabon, Luc Gnonlonfoun, ont procédé ce samedi 22 mars, à la signature officielle d’un document qui matérialise le projet d’appui des Nations Unies au processus électoral au Gabon, notamment la présidentielle du 12 avril 2025 qui marque un tournant dans le processus de transition au Gabon, engagé le 30 août 2023.

La cérémonie entre le membre du gouvernement de la transition et le fonctionnaire onusien est une étape importante dans l’accompagnement du Système des Nations Unies dans certaines tâches du processus électoral et reflète l’engagement ferme des autorités gabonaises pour un processus électoral transparent et inclusif.

Cette initiative fait suite à la mission d’évaluation des besoins électoraux des experts onusiens, conduite à Libreville du 10 au 20 décembre 2024 à la demande du Gabon ; ainsi qu’à la réunion du 7 mars 2025, qui a permis aux partenaires techniques et financiers (PTF) de préciser leur appui au processus électoral en cours au Gabon.
À ce jour, le Programme des Nations-Unies pour le développement a déjà appuyé le Gabon dans plusieurs volets notamment, la production en quantité du nouveau Code électoral, l’impression des supports d’information et de sensibilisation et même le renforcement de capacités des journalistes.
Dans le cadre de la présidentielle à venir, après la publication vendredi, par la Cour constitutionnelle de la transition, de la liste définitive des candidats retenus pour compétir lors dudit scrutin, la prochaine étape concerne l’ouverture de la campagne électorale prévue pour le samedi 29 mars en cours, à minuit. La clôture est fixée au 11 avril prochain, à 24 heures.

Après la tenue du référendum constitutionnel le 16 novembre 2024, le Gabon aborde, avec la présidentielle du 12 avril prochain, la dernière ligne droite du processus de transition appelé à s’achever après l’ultime étape qui concerne les élections législatives et locales et l’installation attendues des instances de gouvernance issues des élections et le retour à la vie institutionnelle normale.
M.-O. Mignonne
