Oligui Nguema veut une implication des jeunes de Port-Gentil dans les métiers de transport, de pêche et d’agriculture

En visite dans la capitale économique, Brice Clotaire Oligui Nguema, a, encouragé les jeunes  de Port-Gentil à changer des mentalités et à s’implication dans les métiers des transports, la pêche et l’agriculture, des domaines d’activité longtemps occupé par les expatriés. 

« L’élevage de poulet de chair marche avec juste 2 millions de FCFA. On va laisser les impôts durant 3 ans. Lancez-vous également dans l’agriculture qui marche aussi bien dans notre pays. J’ai payé des engins dans ce pays, et j’attends que vous vous lanciez aussi dans la pêche », demande Brice Clotaire Oligui Nguema. 

Dans le cadre de la 2e phase du projet Taxi-Gab+,  75 sur 400 taxis seront mis à la disposition des jeunes de Port-Gentil.

« On ne fera pas la combine, celui qui aura le bon dossier sera pris », a-t-il précisé avrec un ton ferme.  

Pour résorber la situation de l’insalubrité qui connaît la capitale économique le président de la transition, a, lancé le projet dénommé  »ville propre ». Ce concept permettra de recruter dans les quatre arrondissements que compte Port-Gentil, sans jeunes qui seront payés à la hauteur du SMIG durant une période de 3 mois. 

« Vous allez me nettoyer la ville et ce sera 150 000 FCFA par jeunes. Ça nous fait une création d’emplois direct sur trois mois. Ca va me faire 180 millions de FCFA que je vais laisser ici pour vous payer chaque fin du mois », indique-t-il.

Avec la construction de plusieurs écoles à travers le pays, Brice Clotaire Oligui Nguema, estime qu’il est temps que la jeunesse rentre dans de grandes écoles afin de devenir des promoteurs de l’enseignement. Un métier noble qui devrait considérablement freiner le taux de chômage dans le pays.

Pour Oligui Nguema qui dit avoir mis à disposition plus de 25000 postes budgétaires en 18 mois de magistère, a souligné que, « je suis prêt à donner encore des postes budgétaires à tous ceux qui veulent être enseignants. Car, tout ce que nous sommes en train de construire ne servira à rien. L’enseignant ne meurt jamais! Vous voulez tout cadeau, mais l’État providence n’existe plus ».

        Jean-Jacques Rovaria Djodji

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