Lors de sa visite à Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué-Maritime (littoral sud), le Président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a annoncé l’arrivée prochaine de 75 nouveaux taxis dans le cadre de la 2ème phase du programme « 1 gabonais – 1 taxi » dénommé « Taxi GAB+ ». Il a par ailleurs, annoncé la mise à disposition d’une enveloppe de 180 millions de francs CFA pour le recrutement d’une centaine de jeunes afin d’effectuer des travaux d’embellissement dans la capitale économique du pays.

Selon les autorités locales, ces véhicules seront prioritairement attribués aux jeunes Portgentillais en quête d’emploi, dans le but de dynamiser le secteur du transport et de réduire le chômage. L’initiative vise également à améliorer la mobilité dans la capitale économique du pays, où le manque de moyens de transport demeure une préoccupation pour de nombreux habitants.

Le 15 février dernier, le Directeur général de Taxi Gab+, Myricks Fouty Obeye, avait déjà indiqué que cette deuxième phase du programme visait à étendre l’initiative au-delà de Libreville, en touchant désormais les provinces de l’Ogooué-Maritime (Port-gentil), du Haut-Ogooué (Franceville, sud-est) et du Woleu Ntem (Oyem au nord).
Il avait également rappelé à l’occasion que l’objectif du projet n’étant pas de seulement de fournir des taxis, mais aussi d’encourager les bénéficiaires à devenir de véritables entrepreneurs et propriétaires de ces taxis, deux ans et demi après les remboursements exigés, fixés à 20 000 Francs CFA par jour.

Dans le même élan, le chef de l’État a annoncé un appui financier de 180 millions de francs CFA pour recruter 100 jeunes chargés d’exécuter des travaux de nettoyage et d’embellissement de la ville. Cette mesure intervient alors que Port-Gentil, confrontée à des défis d’assainissement et d’entretien urbain, nécessite des actions concrètes pour restaurer son image.
Les autorités locales devront désormais préciser les modalités d’attribution des taxis et le processus de sélection des bénéficiaires des nouveaux emplois temporaires.
M.-O. Mignonne et Christina Thélin Ondo
