Menacé d’être spolié de sa parcelle par un libanais, un septuagénaire gabonais en appelle à Oligui Nguema

Après moult interpellations des autorités compétentes sans succès, le septuagénaire gabonais, Guy Ocar Ngoua Mba , propriétaire de la parcelle relevant du TF no571, mitoyen à celle  de la résidence du feu président Léon Mba, localisée dans le 3e arrondissement de  Libreville,  qui risque d’être dépossédé d’une partie de sa parcelle par l’homme d’affaires libanais, Ghosn Bilal Mustapha, lequel  ne respecterait plus les clauses du contrat de bail dûment signé par les parties,  en appelle à l’intervention urgente du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, son dernier recours.  

 « Monsieur le Président, Brice Clotaire Oligui Nguema prône la restauration des institutions et la dignité des Gabonais.  Aujourd’hui, je suis lésé. Vous êtes dernier espoir. Prenez cette affaires en main, monsieur le Président de la République », a imploré M. Ngoua Mba.  

Les termes du contrat de bail précisaient que l’homme d’affaires libanais devrait ériger sur la parcelle de Guy Oscar Ngoua Mba, bâtiment R+2. Au rez de chaussée, il devrait y avoir 4 boxes pour reloger d’autres locataires de l’ancienne bâtisse détruite par Ghosn Bilal Mustapha, sans concertation préalable avec le propriétaire.

La fameuse bâtisse construite sur l’emprise de la route a même avalée les installations de la SEEG (poteau électrique, compteurs de courant et d’eau) © Gabonactu.com

L’homme d’affaire libanais, aura ensuite construit une maison qui « n’a rien n’a voir avec la maison qui est sur le plan ». Cette maison empiète même sur le domaine public. Le sous-bassement est collé au trottoir, la fausse est dans le magasin, la borne de la SEEG et le poteau électrique sont à l’intérieur de cette maison qui présente également des malfaçons graves.

« La dalle n’a pas été vibrée correctement, ce qui compromet son étanchéité et accélère la dégradation du béton et des ferrailles ; pire encore, l’eau s’infiltre dans les murs mitoyens, fragilisant toute la structure », transformant ainsi ce bâtiment en, un véritable danger public», indique-t-il avec indignation à la presse.

Ghosn Bilal Mustapha aurait construit la bâtisse sans document légal. Les multiples plaintes introduites auprès de la Mairie de Libreville n’ont pas prospérées. Idem celle pour le tribunal.      Depuis novembre 2023, le vieux Guy Oscar Ngoua Mba vit un véritable cauchemar.

Camille Boussoughou

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