Université des sciences de l’éducation : Les bâtiments sortent de terre

La ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Marcelle Ibinga Itsitsa, a récemment effectué une visite d’inspection des travaux de construction de l’Université des sciences de l’éducation (USE). Cette descente sur le terrain visait à évaluer le niveau d’exécution des chantiers et s’assurer de la mobilisation effective des entreprises chargées de la construction de l’USE, sise au Cap estérias.

La ministre en charge de l’enseignement supérieur sur le chantier de la future université © Gabonactu.com

Les travaux en cours visent à créer une infrastructure moderne comprenant 54 salles de classe, un hôtel, un restaurant et des logements universitaires, pour un campus capable d’accueillir jusqu’à 12 000 étudiants. Sur le terrain, la ministre a pu constater l’avancement et la bonne exécution des travaux et échanger avec les équipes chargées du chantier.

Elle a rappelé l’importance stratégique de cette infrastructure dans le dispositif global de réformes du secteur éducatif. Selon Marcelle Ibinga Itsitsa, la construction de cette université traduit la volonté des autorités d’améliorer les conditions d’enseignement et de renforcer la formation des futurs cadres de l’éducation nationale.

Prévue pour être ouverte lors de la prochaine année académique 2025-2026, l’Université des sciences de l’éducation (USE) est destinée à améliorer les conditions d’apprentissage et à désengorger les établissements publics, tout en offrant un cadre propice à un enseignement de qualité. La future Université devrait permettre de diversifier les formations dédiées aux sciences de l’éducation.

Relancé sous l’impulsion des nouvelles autorités de la Transition, ce projet s’inscrit dans une volonté de renforcer les infrastructures académiques du Gabon. Il répond à un double enjeu : désengorger les amphithéâtres et salles de classe des universités publiques, tout en offrant aux étudiants et enseignants un cadre autrement plus moderne.

Initialement lancé en 2008, le projet de l’USE a été marqué par des ralentissements. Relancé par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le chantier a repris avec un engagement clair de livrer un établissement conforme aux standards internationaux.

Féeodora Madiba et Christina Thélin Ondo

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