Le Ministre de l’Economie et des Participations, Mark Alexandre Doumba, posant pour la postérité avec les agents de la DGI le 14 février à Libreville © Gabonactu.com
Le Directeur général des impôts, Éric Boumah, a, déclaré durant la visite de prise de contact le 14 février 2025 du nouveau Ministre de l’Economie et des Participations, Mark Alexandre Doumba, au sien de la Direction générale des impôts (DGI) que son administration composée de 18 directions a mobilisé 1080,73 milliards en 2024.
« Ces services ont permis à notre administration de mobilisé les recettes fiscales pour un montant de 1080,73 milliards de FCFA au titre de l’exercice 2024, représentant 103% de l’objectif fixé par la loi de Finances rectificative pour 2024 », a indiqué M. Boumah.
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Le Ministre de l’Economie Mark Alexandre Doumba et Éric Boumah, DG des Impôts © Gabonactu.com
Le patron de la DGI a fait comprendre que ces performances résultent de plusieurs facteurs, notamment la modernisation de l’administration fiscale ; les efforts en matière de recouvrement ; la sécurisation des recettes à travers la nouvelle application DIGITAX ; l’intensification des contrôles fiscaux pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscales. Ces prouesses, indique-t-on, découlent aussi de la conduite des campagnes de taxation qui visent à l’élargir l’assiette fiscale et à lutter contre le secteur informel.
En dépit de ces données positives, la DGI n’a pas manqué de poser quelques doléances au membre du gouvernement pour améliorer les conditions de travail des agents, en l’occurrence la construction d’un hôtel des impôts.
Dans cet élan de performance, le membre du gouvernement a incité les agents de la DGI à plus de détermination et d’abnégation pour optimiser les recettes.
« L’Etat comme vous le savez, fonctionne sur deux pieds : le premier pied c’est la recette, l’autre pied c’est la dépense, ce sont les deux pieds d’un budget. Sans la recette, il n’y a pas de dépenses. S’il n’y a pas de dépenses, il n’y a pas de routes, il n’y a pas d’électricité, il n’y a pas d’écoles, il n’y a pas d’hôpitaux, il n’y a pas de chemin de fer, il n’y a absolument rien », a fait constater M. Doumba.
Camille Boussoughou
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