Le tour est simultanément revenu aux Lycées et Collèges de Port-gentil (dans l’Ogooué-Maritime, sur le littoral) et de Moanda (dans le Haut-Ogooué, sud-est), d’accueillir la caravane relative à la campagne nationale de sensibilisation contre l’usage détourné des médicaments et la consommation de drogues en milieux scolaire et universitaire. Cette campagne qui campe actuellement à Koulamoutou, dans la province de l’Ogooué-Lolo (sud-est) est placée sous le patronage de la Première dame, Zita Oligui Nguéma, avec le soutien du gouvernement de la transition.
À Moanda, ce ne sont pas moins de six (6) établissements scolaires qui ont bénéficié de cette action, touchant plus de sept mille (7 000) élèves, notamment ceux des Lycées Henri Sylvoz et Saint Dominique, qui se sont particulièrement distingués par l’enthousiasme, marquant ainsi un grand intérêt pour les informations diffusées.
Des informations et alertes relatifs aux dangers des drogues, notamment le tramadol ou kobolo, qui est en réalité un médicament détourné de son usage initial pour en faire une drogue. Les jeunes ont ainsi pris pleinement conscience des risques qu’ils encourent en consommant ces substances.
À Port-Gentil, ils ont été près de quatorze mille (14 000) élèves du secondaire, tous cycles confondus, à avoir été sensibilisés, pour un bilan global de plus de deux cent mille (200 000) jeunes scolaires touchés par cette campagne à ce jour, répartis dans 77 établissements scolaires à travers le pays, dont 71 Lycées et Collèges et 6 Universités, a-t-on appris.
Les témoignages recueillis auprès des élèves et des éducateurs soulignent la portée de cette initiative et révèlent l’importance de sensibiliser la jeunesse aux conséquences désastreuses des drogues sur la santé. De nombreux autres témoignages ont insisté sur la nécessité d’agir pour prévenir l’entrée des jeunes dans le cercle vicieux de la consommation des drogues, un phénomène qui compromet l’équilibre psychologique et social des élèves.
Au-delà de la simple prévention, cette campagne qui se tient jusqu’à la fin du mois en cours, s’inscrit dans une volonté nationale de protéger la jeunesse gabonaise des dangers de l’automédication et de la consommation de drogues, tout en assurant un cadre éducatif sain et propice à la réussite. Les autorités appellent à la poursuite de ces efforts de sensibilisation pour éradiquer ce fléau à long terme.
M.- O. Mignonne et Bétines Makosso