La Cellule anti-drogue de la Direction générale des services spéciaux (DGSS), a mis la main sur 120 kg de marijuana et environ 2 kg d’héroïne, pris chez deux trafiquants de nationalité nigériane. Cette interpellation s’inscrit dans le cadre d’une série d’actions visant à démanteler les réseaux de trafic de drogue qui sévissent dans la région.

Les dealers et trafiquants de drogues ne semblent pas intimider par les arrestations successives et les opérations coups de poing menées ces dernières semaines par les services compétents.

Des contrebandiers, à l’instar des deux citoyens nigérians continuent allègrement de faire prospérer le trafic et d’adapter leurs méthodes pour écouler ces produits prohibés. « Moi je ne vends pas le caillou, moi je ne vends pas la drogue, c’est le tabac là seulement que j’ai vendu à ce monsieur nigérian qui en voulait. C’est le contenu de deux sacs de tabac qu’ils sont venus prendre avec moi. Les autres produits là, c’est le grand-là qui m’amené ça la nuit à partir de 2 3heures », a tenté de se disculper un des deux dealers interceptés, essayant maladroitement de dissimuler l’ampleur du trafic de drogues à Libreville.

« C’est à Nzeng-Ayong que je vais récupérer la cocaïne, auprès de ceux qui nous positionnent la marchandise et qui préparent ça. Je suis chaque fois alerter par des correspondants qui m’informent qu’on a besoin de la marchandise ici et là et moi je vais livrer », a révélé l’autre dealer interpellé, expliquant un peu largement le fonctionnement et l’organisation relativement complexe des trafiquants de stupéfiants à Libreville.
Le mal est donc de toute évidence profond, à en juger par les nombreuses saisies réalisées ces dernières semaines par la Cellule antidrogue de la DGSS, réaffirmant l’engagement des autorités de la transition à lutter contre le trafic de drogue. Combat est essentiel pour protéger la jeunesse gabonaise des dangers liés à la consommation de stupéfiants.
Alph’–Whilem Eslie et Tryphène Lembah
