Le ministre de la Culture et des arts, Armande Longo épouse Moulengui, a entamé ce lundi, par son Cabinet ministériel, une série de visites des services sous tutelle. Il s’agit à travers cette série de prise de contact, de toucher du plus près les conditions de travail de ses plus proches collaborateurs et de saluer l’engagement de ses derniers à la gouvernance du ministère de la Culture et des arts.
Le nouveau ministre de la Culture et des arts a donc pu prendre le pouls et s’imprégner des réalités du département ministériel dont elle a désormais la charge, du moins au niveau du Cabinet du ministre. Si elle a salué l’implication des agents, elle n’a pas manqué de souligner les nombreuses difficultés rencontrées.
« Certains agents n’ont même pas d’ordinateur, d’autres n’ont pas d’imprimante, et certains bureaux sont dépourvus de chaises ou de tables », a-t-elle déploré, reconnaissant qu’il y avait « beaucoup de choses à faire, notamment en matière d’équipements et d’infrastructures », a-t-elle plaidé.
Face à ce constat, le membre du gouvernement de la transition a évoqué les mesures correctives urgentes qu’il faut déployer, à court, moyen et long terme, en fonction des priorités et en concertation avec les plus hautes autorités du pays. « Nous devons absolument répondre aux besoins immédiats de nos agents », a-t-elle affirmé.
Dans un discours empreint de bienveillance, Armande Longo épouse Moulengui a insisté sur l’importance d’un travail collectif pour le rayonnement du ministère. Elle a précisé que chaque service devra lui présenter, dans les meilleurs délais, un organigramme détaillé, un état des besoins accompagné d’esquisses de solutions budgétisées, ainsi qu’une liste des difficultés rencontrées.
Titulaire d’un Doctorat en Histoire de l’Université de Lille 3 et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en administration privée et publique pour l’Afrique, Armande Longo épouse Moulengui, 51 ans, a été faite ministre de la Culture et des Arts, le 15 janvier dernier dans le gouvernement de Raymond Ndong Sima 3.
Elle doit donner sa pleine mesure pour le développement et la promotion de la culture, afin de contribuer significativement à l’enrichissement du patrimoine national et à la mise en place de politiques culturelles innovantes et inclusives.
Bétines Makosso