Le ministre de la Justice, Paul Marie Gondjout, a présidé vendredi la cérémonie d’ouverture de la première conférence des parquetiers du ressort de la Cour d’appel judiciaire de Libreville destinée à uniformiser les procédures et pratiques professionnelles dans le but de mettre un terme aux pratiques blâmables souvent décriées par les justiciables.
La conférence qui prend fin ce samedi se déroule dans les locaux de l’Ecole nationale de la magistrature de Libreville. Elle regroupe les avocats généraux et les substituts généraux du parquet général de Libreville, les Procureurs de la République de Libreville, de Ntoum et de Lambaréné ainsi que leurs adjoints.
Le rendez-vous a pour but de « mettre fin à certaines pratiques blâmables et de rappeler les dispositions légales », précisent les termes de référence de la conférence.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Justice a insisté sur la vertu, la déontologie et le respect scrupuleux de la hiérarchie pour faire de la justice cet instrument juste envers tous les citoyens.
Il a souhaité que la conférence permette aux participants de s’approprier les bonnes pratiques judiciaires. Il a aussi émis le vœux que l’exercice soit répandu dans tous les parquets du pays.
Organisateur principal de ce rendez-vous du donner et du savoir, Eddy Minang, Procureur général près de la Cour judiciaire de Libreville a soutenu qu’au terme de la conférence, les participants vont non seulement renforcer leurs capacités mais aussi harmoniser les bonnes pratiques, améliorer le traitement des procédures et respecter davantage les principes d’éthique et de déontologie.
Pour animer ces conférences, les organisateurs ont battu le rappel des anciens avocats généraux de la Cour d’appel judiciaire de Libreville ainsi que Me Bertrand Homa-Moussavou avocat au barreau du Gabon et président de l’Association de droit pénal du Gabon.
Antoine Relaxe
Je salue l’initiative qui vise à renforcer la qualité de la justice en uniformisant les pratiques professionnelles et en luttant contre les dérives souvent dénoncées par les citoyens. C’est un pas positif vers une justice plus équitable et respectueuse des principes déontologiques.
Cependant, Il est intéressant de noter que cette conférence propose une formation pour les magistrats, ce qui montre l’importance de la mise à jour des connaissances et des pratiques au sein du système judiciaire gabonais. Cela peut être un moyen efficace d’améliorer la qualité du travail des magistrats et de renforcer la confiance des citoyens envers la justice.
Mais la question est de savoir si cette conférence aura un impact réel et durable sur les pratiques des magistrats. Il serait intéressant de voir comment ces bonnes pratiques seront mises en œuvre dans la réalité quotidienne des cours et des tribunaux.