Les gendarmes, les militaires et les policiers appelés à plus de responsabilité

La corruption routière est un phénomène connu et vécu quotidiennement par les populations gabonaises et celles de Port-Gentil en particulier. En effet, depuis des années le racket dans les grandes villes et dans la capitale économique en particulier est en nette évolution. Pas un seul jour ne passe sans qu’un sifflet ne retentisse. Sur le sens même du service, les Forces de défense et de sécurité dans leurs missions régaliennes, sont au service de la nation qui bien qu’exacerbée par ces multiples contrôles n’a eu de cesse de pardonner les pêchers de ces fonctionnaires. En cette fête de la Sainte-Geneviève, les gendarmes ont été invités à revoir, à revisiter leur qualité de service, dont beaucoup ont juré de servire la Nation gabonaise.

« Être gendarme ou homme de corps c’est renoncer à une partie de sa vie pour être au service de la Nation. Est-ce que beaucoup de gendarmes répondent encore présents à ce service avec abnégation ? Aujourd’hui beaucoup servent avec intérêt », se désole le Père Bonsoir Kolo à l’occasion de la Sainte-Geneviève célébrée au Cap de Port-Gentil.

En effet, plusieurs populations reprochent à ces corps plusieurs irrégularités notamment ; le manque de carburant lors des interventions d’urgence, leur manque de disponibilité, leur intérêt personnel à défendre la cause des populations, etc…

« Si nous commençons à servir nos intérêts alors les FDS vous ne serez des corps d’élite. Je vous invite à être des exemples, et la transition est dirigée par des militaires et j’exhorte les uns et les uns à servir le brancard qui est la population », supplie le Père catholique.

Le professionnalisme militaire est généralement fondé sur plusieurs principes primordiaux : la subordination des militaires à l’autorité souveraine démocratique, l’allégeance à l’État et l’engagement à la neutralité politique, ainsi qu’une culture institutionnelle de l’éthique. Ces principes sont inscrits dans les valeurs qui distinguent les actions d’un soldat professionnel telles que la discipline, l’intégrité, l’honneur, l’engagement, le service, le sacrifice et le devoir.

Pour l’Aumonier « devant la difficulté il ne faut pas qu’on biaise même si c’est mon frère ; mais aujourd’hui, beaucoup de corps habillés devant leurs frères et sœurs sont prêts à biaiser la loi parce qu’il faille que je sauve l’intérêt de la famille ».

Une culture de l’éthique est une condition préalable à l’édification d’une armée professionnelle. Cela implique des valeurs telles que la promotion sur la base du mérite, la redevabilité des chefs militaires et des soldats pour leurs actions, ainsi que la démonstration d’une application compétente, impartiale et humaine de la sécurité. Ces valeurs institutionnelles ne viennent pas naturellement. Elles doivent être enseignées. Les soldats doivent être éduqués dans une culture de l’éthique, tout comme ils apprennent la discipline, le droit et le combat, le tout dans le cadre plus large du rôle de l’armée dans une société démocratique.

        Jean-Jacques Rovaria Djodji

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