Le premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima, a présidé mardi, un séminaire gouvernemental dans l’objectif de renforcer les capaciter des membres de son Cabinet dans la maîtrise des outils de suivi et d’évaluation des politiques publiques, en prévision de l’ouverture et l’exécution du budget de l’Etat. Le budget du Gabon pour l’exercice 2025 s’élève à 4200 milliards de Francs CFA, pour la mise en œuvre et l’opérationnalisation des projets ambitieux, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’agriculture.
Cette session d’échanges et de partage des bonnes pratiques, vise à s’assurer que chaque membre de l’administration au plus haut niveau soit bien formé pour gérer les ressources allouées ; respecter la méthodologie pour mettre en œuvre les politiques publiques de manière rigoureuse, en ce qui concerne notamment l’élaboration, le suivi et l’évaluation des actions gouvernementales.
C’était aussi l’opportunité du rappel et du partage des outils pratiques pour fournir les données et supports efficaces et nécessaires à une bien meilleure maîtrise des procédures et cadre de l’exécution budgétaire.
« Quand ce budget va être ouvert, il va indiquer les plafonds des crédits qui ont été alloués à chaque département ministériel. Mais ces crédits qui sont alloués sont destinés à mettre en œuvre des politiques publiques, lesquelles politiques publiques sont évidemment la conséquence de la feuille de route que chacun d’entre nous ici a reçu de la part du Chef de l’Etat. Je pense qu’on n’a pas suffisamment fait l’exercice dans le passé de se fixer face aux ressources qui sont définitivement allouées », a indiqué Raymond Ndong Sima, soulignant l’importance de la transparence dans l’utilisation des crédits.
Le Secrétaire général du gouvernement, Abdul Razzaq Guy Kambogo, a quant à lui précisé que dans le cadre du PNDT, le Plan national de développement pour la transition, « ces assises font partie du style de management qui progressivement doit s’implémenter dans l’administration et s’ensuivront des actions qui seront exécutées sur la base de cette loi de finances », a-t-il fait savoir.
Cette initiative, a-t-on appris, s’inscrit pleinement dans la vision du président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, qui ambitionne d’assainir la gestion des biens publics et de renforcer les mécanismes de lutte contre toutes formes de comportements déviants.
Cette nouvelle approche dans l’exécution du budget de l’État est de stimuler la croissance, créer des richesses et, par conséquent, des emplois. Ainsi, le renforcement des compétences au sein de chaque administration, à commencer par les membres du gouvernement, n’est plus une option, plutôt nécessité incontournable, a-t-on souligné
Féeodora Madiba et Tryphène Lembah