Les agents de la main-d’œuvre non permanente de l’Ogooué-Maritime en grève

Ils sont plus d’une cinquantaine d’agents de la Main d’œuvre non permanente (MONP) des administrations publiques déconcentrées de la province de l’Ogooué-Maritime, qui ont manifesté le mécontentement quant à leur situation administrative. En face du gouvernorat de la huitième province du Gabon, ils ont tenu un mouvement d’humeur pour réclamer plusieurs points. 

« On réclame notre intégration à la fonction publique, la régularisation de nos salaires et nos cotisations CNSS qui ne sont pas reversées. Nous avions plusieurs de nos frères agents qui sont partis à la retraite, et jusqu’à présent ils ne sont pas encore rentrés dans leurs droits de retraite. Quand ils vont la prendre certains auront 30 000 FCFA de retraite », regrette Nzaboussa-Mavioga K,  représentante du collectif de la main-d’œuvre non permanente.

Si plusieurs de leurs collègues admis à la retraite ne perçoivent pas encore leurs droits, plusieurs d’entre eux disent craindre pour leur retraite malgré leurs diplômes de  BTS pour certains, les licences et maîtrises pour d’autres.

« D’autres ont 10 ans, 20 ans et même 30 ans ; nous voulons l’harmonisation de nos salaires. Qui à Port-Gentil paye encore une maison à 18 000 FCFA avec cette prime ? », fustige le collectif.

Ce mouvement d’humeur leur permet de revendiquer la valorisation de leur situation salariale tablée jusqu’à ce jour à 150 000 FCFA. Une somme dérisoire qui dans une ville comme Port-Gentil, accable ces pères et ces mères de famille dans la réalisation de leurs projets d’avenir.

« Nous avons des salaires de 150 000 FCFA en descendant. Pourquoi ils ne veulent pas nous faire basculer ? », se demande-t-elle.

Pour régler définitivement leurs situations, ils en appellent à l’arbitrage unique du président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema, afin que leur dignité soit redorée.

« Nous demandons tout simplement au Président de la Transition, de regarder notre situation car nous sommes là au service de l’État. On fera comment quand nous irons à la retraite ? Nous voulons repartir à l’école grâce aux formations », réclame le collectif des agents de la main-d’œuvre non permanente de l’Ogooué-Maritime.

       Jean-Jacques Rovaria Djodji

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