Confronté à des nombreuses difficultés, le groupe Mémo veut se réinventer en 2025 en améliorant les conditions de vie de ses employés

Les nuages noirs qui planaient sur la toiture du groupe Mémo se sont dissipés, il y a plus de cinq mois suite à des stratégies de réorganisation managériale et professionnelle visant à améliorer les conditions de vie des employés qui réclamaient dans un passé récent une considération pour le travail accompli. Regroupant plus de 700 employés, le représentant de ce groupe plus précisément par le biais de son administrateur directeur général adjoint au travers d’un arbre de Noël organisé dans l’un de leurs sites, a reconnu le travail oh combien inépuisable de ses agents qui sans relâche se donnent à cœur joie à placer le groupe Mémo sur des bons rails.

« Parce que tous les jours que Dieu fait c’est vous qui emmenez le bateau Mémo tout doucement, vers des eaux parfois troubles parfois vers une direction prometteuse », a fait savoir Richard Albert Royembo, l’Administrateur directeur général adjoint.

Empêtré par des mouvements d’humeur des agents pour des retards de salaire, des cotisations sociales non-reversées et bien plus encore, le groupe Mémo regroupant Eagle, TPSI, Ayoba catering, Mandji Handling compte rebattre les cartes en misant sur une stratégie de relance économique et professionnelle drastique. Elle passera dès 2025 par la mise en pratique des objectifs fixés par le bureau directeur et les actionnaires.

« Qui dit relance, veut forcément dire discipline, et ça veut surtout dire prendre des grandes décisions. Il y aura des décisions qui vont faire très mal, il y aura également des décisions qui vont aller dans le sens de faire tenir le bateau Mémo plusieurs années », a-t-il précisé.

L’heure est désormais à la valorisation des efforts consentis, à l’implication, à la rigueur au poste, à la discipline, à la ponctualité et au respect scrupuleux des textes et règlements qui tracent la ligne directrice de l’établissement.

« À un moment donné de notre histoire, nous ne pouvons plus donner place au désordre et au laisser-aller », prévient Albert Richard Royembo.

Le président directeur général du groupe Mémo, Michel Essonghé a dit placer sa confiance et sa reconnaissance sur les travailleurs lesquels n’ont jamais ménagé aucun effort pour maintenir cette société faîtière à bon port. Il reconnaît surtout la nécessité pour les dirigeants de la holding, de restaurer la dignité de chaque travailleur pour leurs efforts au service de Mémo.

« La vie en société ce sont les employés et les collaborateurs qui la font. Ce chemin passe par la restitution de votre dignité, et votre dignité c’est payer vos salaires, régler vos droits, négocier et dialoguer avec vous », a-t-il souligné.

          Jean-Jacques Rovaria Djodji

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