Le Centre national d’examen de permis de conduire (CNEPC) s’est retrouvé sens dessus-dessous après que des vandales se sont introduits nuitamment dans ses locaux. Constat alarmant : appareils cassés et renversés, documents éparpillés et grilles de sécurité arrachées.
« Quand je suis arrivée, la première chose que j’ai constatée ce sont les documents que j’ai retrouvés au sol. En faisant le tour du propriétaire, j’ai remarqué que chez le patron, ça a été scié. C’est par là que les malfrats se sont introduits », a déclaré perplexe, Mboumba Nzamba Yangari, Cheffe de service administratif et financier du CNEPC.
Cet acte de cambriolage n’a pas manqué de faire polémique et de soulever des interrogations, tant le CNEPC est situé à proximité d’un poste de police. « C’est quand même une zone à risque pour les bandits de grand chemin », s’est étonnée Madama Mboumba Nzamba, soulignant que la zone n’est pas très éclairée et que, malgré la présence de caméras, les malfaiteurs ont réussi à débrancher les dispositifs de surveillance avant de commettre leur acte.
Les cambrioleurs connaissaient vraisemblablement les lieux qu’ils ont pris le soin d’inspecter minutieusement, bien avant de commettre leur forfait, avancent de nombreux fonctionnaires du Centre national d’examen de permis de conduire et autres observateurs rencontrés sur la scène du délit.
De toute évidence, cet incident relance le débat jamais épuisé et la question jamais résolue sur les lacunes criantes observées dans le dispositif de sécurité des administrations et institutions publiques, souvent laissées à la merci des actes de sabotage et de vandalisme qui causent du tort aux usagers.
Elliott Ana Merveille et Tryphène Lembah