L’ancien député et questeur à l’assemblée nationale, Ferdinand Mbadinga Mombo © Gabonactu.com
Dans une lettre ouverte s’adressant aux parlementaires de la Transition réunis au sein d’une constituante pour examiner en profondeur du 10 au 22 septembre prochain, le projet de la future constitution Gabonaise élaboré par le Comité constitutionnel, l’ancien député du 2ème siège du département de Mougoutsi (Tchibanga), Ferdinand Mbadinga Mombo, appelle ces derniers à rentrer par la grande porte dans l’histoire en prenant leur responsabilité.
« Écoutez la voix du peuple qui refuse un régime présidentialiste », a écrit M. Mbadinga Mombo, soutenant par la suite que le Gabon dans son histoire avait déjà expérimenté ce régime qui l’a plongé dans les abimes.
L’ancien questeur à l’assemblée nationale sous le régime d’Ali Bongo, estime que le « régime présidentialiste » comporte des relents autocratiques. Il interpelle la constituante pour qu’elle améliore la mouture constitutionnelle en examen.
« Aujourd’hui, le CTRI nous remet le débat au niveau national profitons en pour un régime Démocratique aux pouvoirs équilibrés. Les hommes passent la République demeure. Pensons à la pérennité de notre République s’il vous plaît chers compatriotes Parlementaires. Sachez que vous ne défendez aucun camp votre Camp à tous c’est le Gabon d’abord », a-t-il plaidé.
La future constitution prévoit un régime présidentiel. Le poste de premier ministre sera supprimé. Le Président de la République sera élu pour un mandat de 7 ans renouvelable une fois.Tout président en exercice voulant réviser ces dispositions se rendrait désormais coupable de haute trahison.
Le candidat à l’élection présidentielle doit avoir ses parents nés gabonais. Il doit être âgé de 35 à 70 ans maximum. Avoir résidé au Gabon pendant 3 ans sans discontinuité. Être marié à un gabonais ou à une gabonaise. Jouir d’un état complet de bien être mental et physique.
Tout gabonais bénéficiant d’une autre nationalité peut se présenter à condition d’y avoir renoncé deux ans avant l’élection.
Camille Boussoughou
Les parlementaires sont des moutons nommés et à la tête desquels se trouve un Tripatouilleur endurci.
Il revient donc au peuple de voter oui ou non à cette Consitution de République bananière et taillée à la voix de son Maitre