Le Coordonnateur général du Samu social gabonais, Dr Wenceslas Yaba, a officiellement lancé mercredi, les activités du tout nouvel atelier de cette structure sanitaire d’aide médicale d’urgence, sise sur les hauteurs du quartier dit ‘’Derrière la prison’’, dans le premier arrondissement de Libreville.
Ce deuxième maillon du Samu social, soutient-on, vise à côté des soins de santé gracieusement offerts aux populations, à assurer la prise en charge complète des personnes démunies et restaurer leur dignité.
« Le Samu social s’occupe bien évidement de situation sanitaire et précaire des populations sans oublier que bien dormir, bien manger, bien se soigner et bien se vêtir constituent le grand package du bien-être des populations. C’est le minimum que les populations doivent avoir car un être humain doit pouvoir bien se vêtir. Il se trouve hélas qu’une bonne partie de ceux qui viennent profiter des consultations médico-chirurgicales et se faire soigner ou se faire transporter, sont la plupart du temps en situation exécrable sur le plan vestimentaire. Avec mes collaborateurs, nous avons donc pensé à ériger un salon de couture moderne avec tous les équipements possibles pour revêtir nos patients et restaurer leur dignité », s’est réjoui Dr Wenceslas Yaba
Cette structure qui donne davantage de sens à la solidarité et à l’élan d’altruisme reconnu au Samu social, vient ainsi redonner de l’espoir à de nombreux citoyens qui vivent des situations difficiles. Elle offre dans le même temps aux personnes démunies un espace pour pouvoir se faire confectionner des vêtements de bonne facture afin de se vêtir décemment.
Le lancement de cet atelier à Libreville ouvre, selon ses concepteurs, le processus d’installation de cette unité dans les différentes localités où est implanté le Samu social gabonais à l’intérieur du pays. L’initiative contribue également à s’y méprendre, à résorber un tant soit peu le phénomène du chômage.
Féeodora Madiba et Roberte Adé