La Fédération des syndicats professionnels de l’éducation (FESYPE) a, dans une déclaration jeudi, dénoncé les quotas édictés par la tutelle ministérielle, à la base de la réouverture du concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure (ENS), organisé les 7 et 8 juillet dernier au centre unique du Lycée national Léon Mba. Pour l’avenir, la FESYPE en appelle à la révision de la grille de répartition desdits quotas pour plus d’équité.
Le moins qu’on puisse dire c’est que ces quotas suscitent de vives polémiques dans les milieux syndicaux, notamment au niveau de la FESYPE qui les juge ‘’inéquitables et déconnectés de la réalité’’, a-fustigé la Fédération des syndicats professionnels de l’éducation.
Pour la FESYPE, les quotas fixés pour chaque filière ne reflètent pas les besoins réels du secteur éducatif. Il est donc inadmissible à ses yeux que des quotas aussi restrictifs soient appliqués alors que le pays manque cruellement d’enseignants dans certaines disciplines clés.
Pour autant, la FESYPE se félicite de la réouverture du concours de l’ENS après dix années de gel, aussi bien dans le secteur de l’éducation que dans bien d’autres secteurs du pays.
Passant au crible ces quotas, la FESYPE relève dans le même temps des inégalités entre les jeunes générations d’enseignants récemment intégrés et les anciens qui ont parfois accumulé jusqu’à 20 ans d’expérience, accusant un retard criard dans la progression de leurs carrières et qui auraient normalement dû bénéficier de plus de postes, regrette la FESYPE.
« Ceux qui sont rentrés dans l’éducation nationale il y a 5 ans compétissent avec nous qui avons environ 20 ans d’expérience. Essayez d’imaginer le retard dans nos carrières, c’est pourquoi nous ne pouvons pas être satisfaits des quotas qui ont été appliqués » a fulminé Sothène -Trèd Mba Eyeguezor, Secrétaire général la FESYPE, avant d’appeler « à l’intervention et la clémence du Président de la République afin que la grille des quotas actuels soit révisée. Il y a certaines filières où il n’y a eu que 3 places, alors même que 10, voire 50 places seraient loin de satisfaire la demande actuelle », a-t-il argué.
En considération de ces constats, la FESYPE appelle les autorités compétentes à une révision urgente des quotas pour les futurs concours, à l’image de ce qui a été fait pour les concours d’entrée à l’ENAM et à l’INJS, afin de mieux répondre aux besoins du système éducatif national.
Le syndicat prévient que sans une révision de ces quotas, la crise des enseignants pourrait s’aggraver, avec des conséquences néfastes pour l’ensemble du système scolaire.
Féeodora Madiba
Bonjour à tous, pourriez vous écrire sur le calvaire vécu par les passagers de Air Sénégal du mercredi 7 août. Jusqu’à ce jour ils ne sont toujours pas en possession de leurs bagages. Mon fils étudiant rentré au pays après 4 ans ayant passé 2 jours en avion dû au non respect des horaires est Jusqu’à ce jour sans aucune de ses valises et on lui demande d attendre jusqu’à mercredi prochain quand samedi ils ont eu un vol. Il a pourtant bien enregistré ses bagages. Comment est ce possible qu en 2024, une compagnie qui dit couvrir le monde fasse encore ce type d erreur de débutant ? Quand les gens vont passer des séjours sur la lune, Air Sénégal n est pas capable d honorer à ses engagements et restituant aux passagers leurs bagages qu ils ont eux mêmes enregistrés !!!!